La chronique à Jean-Nic : Faire partie du peloton

courseapiedJ’ai récemment participé à mon premier évènement de course sur route lors du Citytrail à Québec. La distance était de cinq kilomètres, et pour un néophyte n’ayant couru que pour le simple plaisir, je n’avais aucune idée de ce que je devais avoir comme attentes.

Jean-Nicolas Lévesque

La course

La foule, massée à la ligne de départ, est parcourue par une sorte de fébrilité indescriptible. Tous ont hâte de décoller, que ce soit pour améliorer leur PB (Personal Best, ou le meilleur temps sur une distance quelconque), pour compléter une distance ou bien simplement pour avoir une idée de ses capacités. Mais comme vous l’avez peut-être remarqué, tous pensent à leur performance qui est sur le point de débuter. 3, 2, 1, et le peloton décolle! Une de mes collègues, de loin plus expérimentée que moi dans le milieu de la course à pied, participait également au cinq kilomètres. Elle proposa donc de m’accompagner et de me guider dans mes premiers pas dans un contexte de performance. L’objectif était de courir la distance en moins de 20 minutes, ce qui correspond à un rythme inférieur à quatre minutes par kilomètre ou à une vitesse de 15 kilomètres par heure. Naturellement, cela me paraissait rapide, mais j’essayai tout de même de relever le défi. Le départ lancé, nous décidâmes de stabiliser notre rythme à 3 min 50 s du kilomètre et de le conserver pour la durée de la course. Malheureusement, seuls les deux premiers kilomètres respectèrent le rythme que nous nous étions imposé. À la moitié du parcours, l’effort était laborieux. Le parcours semblait interminable! Heureusement, ma collègue n’était pas loin devant… Je lui dois une fière chandelle puisque sans ses encouragements dignes d’un officier militaire, je n’aurais pas fini ma course en 22 minutes 29 secondes. Merci Evelyne!

Où est réellement l’effort?

Oui, la course à pied demande de bonnes capacités cardiovasculaires. Oui, elle demande de bonnes jambes capables de vous supporter, mais le plus grand effort à faire est mental. L’action est toute simple : mettre un pied devant l’autre et continuer jusqu’à la fin de la performance. Cette simplicité vous laisse amplement le temps de penser à la course. Par exemple, si quelqu’un vous dépasse, vous pouvez tout à coup vous demander si vous avez assez d’énergie pour finir la course, ce qui est très démoralisant. Ainsi, vous finissez par vous établir des limites alors que vous venez simplement de vous faire dépasser par une seule personne! La pression qu’on peut se mettre est immense et c’est le principal facteur qui vous scie les jambes, bien plus que la fatigue musculaire.

Où et quand participer à une course?

Chaussez-vous convenablement, car le 28 juin prochain se tiendra le demi-marathon de Sherbrooke. Vous aurez ainsi la chance de mesurer vos performances sur des distances de cinq, dix ou 21 kilomètres lors de cet évènement qui en est à sa troisième édition.

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