Par Sarah Gendreau Simoneau
Que serait une année olympique sans Jeux paralympiques? Jusqu’au 5 septembre, il est encore possible de suivre et d’encourager nos athlètes paralympiques canadiens. Voici donc un petit suivi de la situation et quelques gros noms à garder en tête.
Tout comme les Jeux olympiques de Tokyo 2020, les Jeux paralympiques se déroulent à huis clos à cause de la situation sanitaire encore considérée comme critique au Japon.
Des Jeux sécuritaires
Comme le pays fait face à sa cinquième et pire vague de contaminations au coronavirus selon Radio-Canada, la décision a été prise d’interdire les spectateurs dans les gradins, tout comme c’était le cas pour les Jeux olympiques, il y a un peu plus d’un mois. Le président du Comité international paralympique (CIP), Andrew Parsons, pense que la rediffusion télévisée dans le monde entier va permettre de mettre les Jeux paralympiques en valeur. « Nous pensons donc toujours que la portée des Jeux sera incroyable. Nous toucherons plus de nations et plus de gens que jamais par le passé. »
Par ailleurs, le gouvernement japonais assure que les Jeux se tiennent de manière sûre et sécuritaire pour tous les athlètes et entraîneurs présents. Les athlètes devront, tout comme aux JO, se soumettre à des tests quotidiens de dépistage de la COVID-19 et, bien sûr, réduire leurs déplacements le plus possible.
Le patron du CIP affirme que « ces Jeux seront les Jeux paralympiques les plus importants jamais organisés ».
Quelques Canadiens à suivre
Ce n’est pas moins de 128 athlètes canadiens qui seront présents aux Jeux paralympiques de Tokyo 2020, dont le quart vient du Québec.
Il y a, entre autres, Nicolas-Guy Turbide en natation qui débarque à Tokyo avec de grandes ambitions. Médaillé de bronze au 100 mètres dos aux Jeux de Rio, en 2016, puis d’argent à la même épreuve aux mondiaux en 2019, il espère maintenant mettre la main sur l’or.
Une autre nageuse de Québec est à surveiller. Sabrina Duchesne avait participé à ses premiers Jeux paralympiques à Rio. Celle qui est atteinte de diparésie spastique aurait préféré avoir une dernière année de compétition plus active avant Tokyo. Malheureusement, la COVID-19 en a décidé autrement. Elle est tout de même prête à se lancer dans cette grande aventure aux 100 et 400 mètres style libre.
Cindy Ouellet, en basket-ball en fauteuil roulant, est une des athlètes québécoises les plus accomplies de la dernière décennie. En revanche, elle aussi a vécu une année pandémique assez difficile selon Radio-Canada. Ce sont ses quatrièmes Jeux d’été, mais elle a aussi participé aux derniers Jeux d’hiver, à Pyeongchang, en paraski de fond.
Marie-Ève Croteau est assurément une autre athlète à suivre. Celle qui fait du cyclisme sur route assure que la pandémie ne lui a pas nui, au contraire. La multiple championne du monde est prête à grimper sur le podium cette fois-ci, après avoir vécu toutes sortes de malheurs dans la dernière décennie.
Plusieurs autres athlètes québécois et même canadiens sont à suivre dans ces Jeux paralympiques, en espérant que tout se déroule d’une façon exemplaire.