Il n’y a pas de mauvaise température, seulement des gens mal vêtus 

Par Équipe Fak on Bouge

En toute saison, le maintien d’un mode de vie actif peut être sujet aux aléas de la météo et des facteurs environnementaux. Par exemple, combien de fois reporte-t-on une marche ou une activité extérieure lorsqu’il pleut ou qu’il fait trop froid ?

Selon Spinney et Millward, dans un article de 2011 publié dans le International Journal of Biometeorology, la condition météorologique influence le type d’activité, le degré de participation, la fréquence ainsi que la durée des activités, particulièrement en ce qui concerne les sports extérieurs. Alors, comment faire face aux changements de saisons et profiter des activités extérieures lorsque les centres de conditionnement physique ne sont pas toujours disponibles ?

Des vêtements adéquats

Tout d’abord, il faut trouver son ou ses activités physiques de prédilection pour la période hivernale. Ensuite, il est indispensable d’être habillé correctement en fonction de la température et de l’activité physique pratiquée. Pour ce faire, plusieurs optent pour « l’habillement multicouche », aussi appelé « technique de l’oignon ». Il s’agit, comme son nom l’indique, d’avoir plusieurs couches de vêtements avec des propriétés complémentaires telles que l’imperméabilité et la respirabilité.

Par exemple, la première couche est composée de sous-vêtements qui n’accumulent pas l’humidité et qui conservent la chaleur corporelle. Donc, il est conseillé d’éviter le coton et de se diriger vers des fibres synthétiques telles que le spandex et le polyester.

La seconde couche, que l’on ajuste en fonction de la température, est responsable de conserver la chaleur corporelle sans accumuler trop de transpiration. Il s’agit d’un par-dessus plus épais que les sous-vêtements, mais qui respire tout autant. Ce sont les tenues sportives, les pantalons, les gilets chauds, etc. Puisque les deux premières couches ne sont pas imperméables ou à l’épreuve du vent de par leur propriété respirante, elles doivent être protégées.

La troisième couche peut être ajoutée en fonction des éléments tels que la pluie et le vent afin de profiter des bienfaits des autres couches. Elle se compose généralement d’un coupe-vent et peut aller jusqu’à un manteau d’hiver plus chaud.

S’adapter à l’activité

Afin de maximiser l’efficacité de la « technique multicouche », il peut être pertinent d’ajuster sa tenue en fonction de l’activité physique et du déroulement de l’activité. Par exemple, Fabien Maierhofer, un professionnel de ski acrobatique affilié à Salomon, recommande, dans un article publié sur le site web de l’entreprise, d’avoir une troisième couche qu’il peut mettre ou enlever en fonction de s’il est dans le télésiège ou lors de la descente respectivement. Ainsi, il est possible de commencer une activité physique avec trois ou quatre couches et de se dévêtir à mesure que la chaleur corporelle augmente afin d’éviter de transpirer abondamment dans ses vêtements. En effet, c’est l’humidité et la transpiration qui va inviter le froid si l’intensité diminue ou si l’on arrête l’activité.

Il est important d’adapter sa tenue en fonction de l’activité pratiquée, de la température, des éléments et de l’intensité prévue afin d’éviter de transpirer abondamment ou d’avoir froid tout au long de la sortie extérieure.

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