Par Josianne Chapdelaine
Que ce soit après une peine d’amour, après le temps des Fêtes ou simplement par désir de se sentir bien dans sa peau, les régimes ou les diètes ont toujours été des options pour les courageux qui souhaitent perdre quelques kilos. Qu’est-ce qui nous pousse à entamer le processus pour finalement ne pas le faire perdurer? Pourquoi est-ce si difficile de rester fidèle à l’objectif premier? Voici quatre raisons que tous connaissent au quotidien.
- Les cheats meals, beaucoup trop réconfortants
Poutine, pizza, crème glacée, croustilles, bonbons… Nommez-les tous. C’est tout de même difficile de résister à une fringale qu’on a déjà connue. Le bien qu’il nous procure sur le moment est quasi indescriptible, tellement il est formidable. « Je me rappelle de cet automne, on était deux à avoir une folle envie de manger un Mac’n’cheese au Siboire, avec une bonne bière. Je ne l’ai pas regretté, mais plus tard oui, parce que c’est comme recommencer à zéro. Tu régresses et ça se voit, ça décourage », raconte Audrey L’Hébreux, une étudiante sherbrookoise. Toutes les occasions peuvent devenir bonnes pour se faire plaisir et se remonter le moral avec de la malbouffe.
- Se restreindre, c’est frustrant
Des jus, des jus et encore des jus… Mais que dire d’un vrai repas consistant? Certains régimes forcent les gens à devoir se restreindre pour percevoir une perte de poids. Se priver d’aliments est une chose, se priver d’aliments que notre corps réclame en est une autre et peut causer bien des frustrations : « La majorité des diètes imposent une restriction, par exemple au niveau des aliments riches en glucides (groupe alimentaire des produits céréaliers) ou au niveau des sucreries. En se privant, l’envie de l’aliment sucré peut devenir de plus en plus grande », explique Julie Lesur, nutritionniste et diététiste. C’est bien connu, plus c’est interdit, plus on en a envie!
- Bien manger, coûteux en temps et en argent
Les étudiants, par exemple, n’ont pas nécessairement le temps et l’argent de bien manger. Les aliments biologiques ou les fruits et légumes sont beaucoup plus chers que la boîte de Kraft Dinner ou la pizza surgelée, surtout avec la situation économique actuelle. Les études et tous les travaux scolaires les empêchent souvent de prendre du temps pour cuisiner de bons repas équilibrés. Ils se tournent alors vers des solutions plus simples et plus malsaines, mais beaucoup moins dispendieuses.
- S’entrainer, c’est mieux
Plusieurs personnes préfèrent s’entrainer pour compenser leur mauvaise alimentation. Bien que cette solution ne semble pas très réfléchie, elle convient parfaitement à plus d’un. Camille, jeune sportive assidue et étudiante à l’Université de Sherbrooke, préfère cette méthode, plutôt que celle de la restriction alimentaire : « J’aime beaucoup boire du vin, manger du popcorn ou des bonbons. Aimer ces aliments me force à vouloir compenser en faisant plus d’efforts physiques. » En plus de faire perdre des calories, s’entrainer aide à garder un bon moral et améliore la concentration.
Bonnes ou mauvaises, ces diètes?
Julie Lesur explique que les régimes et les diètes ne sont pas de bonnes solutions en ce qui concerne la perte de poids : « Une diète est basée sur la restriction. Celle-ci ne permet pas de comprendre l’équilibre alimentaire et le plaisir de manger. Aucun apprentissage n’est fait par le suivi d’un régime. Le changement des habitudes de vie petit à petit est, selon moi, un meilleur moyen d’améliorer sa santé. » Elle ajoute que la perte de poids est certainement possible avec une diète ou un régime. Cependant, rien ne garantit que vos efforts seront récompensés à long terme.
Ceci étant dit, mieux vaut rester fidèle à soi-même!
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