Par Sébastien Binet
La fin de la session scolaire approche à grands pas et chaque étudiant semble se préparer fébrilement au déferlement d’examens et de travaux qui se profile à l’horizon. Le stress envahit les foyers et les occupants en oublient jusqu’aux froideurs de décembre.
Les repas, qui sont tranquillement devenus une partie intégrante du quotidien, redeviennent une corvée. Trente minutes pour cuisiner un plat, c’est devenu beaucoup trop et il ne faut surtout pas parler d’entrainement. On analyse alors le garde-manger en fonction du fait que tel plat ou telle recette est possible à faire sans trop de préparation ou de surveillance. Chaque seconde compte! Aucun besoin de préciser que si les secondes sont comptées pour la cuisine, ce n’est pas pour les donner à l’entrainement. La fin de session devient, pour plusieurs, le moment où prendre soin de ses habitudes de vie devient très secondaire.
Cuisiner pour 12 personnes
Il y a pourtant quelques trucs qui pourraient faciliter la tâche de tout individu soucieux de manger autre chose que des rôties au beurre d’arachides ou un bon vieux Kraft Dinner saucisses. La préparation de plat en grande quantité fait partie des méthodes à développer pour se sauver de précieuses minutes qui pourront, sait-on jamais, contribuer à obtenir plus d’heures de sommeil réparateur au compteur de la semaine. Une sauce à spaghetti pour faire une lasagne ou tout simplement une bonne réserve de pommes de terre assortie à du blé d’inde crémeux et une bonne livre de steak haché et le tour est joué pour avoir du pâté chinois pour nourrir une armée, ou un étudiant studieux. Il ne restera qu’à trouver un micro-ondes et un plat réutilisable pour se faire un lunch chaud ou bien profiter d’un souper déjà prêt à engloutir durant l’étude.
Bouger pour mieux étudier
Lors de période d’examens, l’anxiété est toujours un facteur que tout bon étudiant se doit de gérer. Certains le font avec difficulté et d’autre réussissent un peu mieux. Il existe pourtant un truc qui, selon le guide des habitudes de vie de l’Université de Sherbrooke, peut permettre de mieux gérer ce stress et il est à la portée de tous. C’est bien sûr l’activité physique. Selon des experts, l’activité physique modérée d’environ vingt minutes contribuerait à relâcher, dans le système, des endorphines qui permettent d’apaiser le système et par le fait même, diminuer le niveau de stress. C’est gratuit et cela permet d’aller grappiller du bon sommeil réparateur en plus de permettre un peu d’étude la tête libre.
Tout un chacun connait quelques trucs qui permettent de survivre à la fin de la session. Certains sont bons, d’autres moins. Une chose est sûre, malgré tous les moments de procrastination, les heures passées sur Netflix ou tout simplement celles à s’inventer de la vaisselle pour ne pas étudier, notre moi du futur finira bien toujours par gérer ce que le moi du passé semblait clairement trop paresseux pour accomplir.
© Matthieu Faure Graphiste