Sam. Juil 20th, 2024

Par Simon Lapierre 

C’est le 10 novembre dernier, à la Maison du Cinéma, qu’avait lieu la projection du film District 9 dans le cadre des Rencontres cinéma d’UdeS Monde. Au terme des 112 minutes, la soixantaine de fidèles présents ont eu l’opportunité d’échanger sur les divers thèmes mis en valeur dans l’œuvre, et ce, en compagnie de quatre professeurs de l’Université de Sherbrooke.  

Sorti en 2009 et réalisé par Neil Blomkamp, District 9 est un film de science-fiction coproduit par les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud.  

Synopsis 

Le long métrage débute en 1982 alors qu’un vaisseau extraterrestre s’immobilise au-dessus de la ville de Johannesburg en Afrique du Sud. Après quelques mois d’inactivité, les gouvernements mondiaux s’entendent pour forcer l’ouverture des portes du vaisseau et y trouvent près d’un million d’extraterrestres souffrant de malnutrition. Atterrées par l’état des insectoïdes, les autorités sud-africaines décident de créer un camp de réfugiés portant le nom de « District 9 » pour les accueillir.  

Toutefois, au fil des ans, le camp se transforme en un réel bidonville et la relation entre humains et extraterrestres s’envenime, ce qui rend la cohabitation de plus en plus difficile. À un point tel que vingt-huit ans après la création du District 9, le gouvernement sud-africain charge le Multi National United (MNU), un fabriquant d’armes, d’évincer les extraterrestres pour les transférer dans un autre camp à l’extérieur de la ville. C’est Wikus, le personnage principal, qui est chargé de coordonner le tout. Or, lors de l’opération, l’agent de la MNU ingère un carburant toxique destiné à faire fonctionner l’engin spatial, ce qui aura pour effet de le transformer, petit à petit, en un extraterrestre. Traqué par les siens pour être utilisé à des fins d’expérimentation, Wikus se liera donc d’amitié avec un extraterrestre du nom de Christopher Johnson qui lui promet de revenir sur Terre avec le remède. S’en suit alors une course contre la montre pour escorter Christopher et son fils à leur vaisseau afin qu’ils quittent la planète.  

Une analyse multidisciplinaire au bénéfice de tous  

La richesse de l’analyse d’une œuvre cinématographique ou littéraire se détermine en partie par la quantité de points de vue disciplinaires différents qu’on peut y apporter. Visiblement, c’est le constat qu’a émis Isabelle Lacroix, professeure en politique appliquée, au moment de dresser sa liste de collaborateurs. En effet, au grand privilège du public, elle était flanquée de la professeure Christine Lahaie (littérature), de la professeure Josianne Lamothe (travail social) et du professeur Patrick Dramé (histoire). Tout un chacun a, à tour de rôle, émis ses réflexions sur le film qui n’a laissé personne indifférent.  

Que ce soient les liens apparents avec l’apartheid, le cercle de la violence, ou même le symbolisme entourant le choix du héros, toutes les perspectives d’analyse étaient les bienvenues. S’en est alors suivie une période de questions et de commentaires par le public, ce qui a rajouté une plus-value à l’exercice.  

La prochaine rencontre mettra en vedette le film Zo Reken d’Emmanuel Licha et aura lieu à la petite salle du Centre culturel de l’UdeS le 22 novembre prochain.  


Crédit image @Facebook Événements

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.