Jeu. Mar 28th, 2024

Headline60 % des 50 ans et plus sont atteints de maladies ou de conditions chroniques. À 65 ans, les chiffres augmentent à 90 %. Au Canada, il existe une expertise unique pour le traitement de ces maladies en soins de première ligne, et la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’UdeS prend part à ce projet en collaboration avec le Centre de Santé et de services sociaux de Chicoutimi (CSSSC).

Amélie Morin-Bastien

Que se soit l’hypertension, le diabète, l’asthme, les maladies cardiaques ou l’arthrose, les maladies chroniques touchent la population en grand nombre, et les professionnels de première ligne sont, pour ces patients, des acteurs importants dans leur vie. Une chaire de recherche a été mise sur pied en 2007 pour venir en aide aux médecins de famille, au personnel infirmier et aux pharmaciens, afin que ceux-ci puissent intervenir plus efficacement auprès de cette clientèle.

Les couts reliés aux maladies chroniques sont très élevés : seulement 10 % de la population atteinte représente environ 60 % des dépenses dans le domaine de la santé.

Une collaboration en or

C’est pour renouveler en un mandat de cinq ans la chaire de recherche que le Centre de Santé et de services sociaux de Chicoutimi et la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’UdeS s’associent. Le premier mandat avait été grandement financé par le programme des chaires de recherche appliquée des Instituts de recherche en santé du Canada et avait bénéficié d’une reconnaissance nationale. Ce deuxième mandat repose sur un financement de 1,5 M$ assuré par la Fondation de ma vie du CSSSC et de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Réduire les coûts et bonifier les résultats

Tel est le défi que la chaire de recherche affirme vouloir relever. Lors du premier mandat, les travaux avaient démontré que la prévention et la gestion des maladies en première ligne pouvaient être améliorées par des interventions de courte durée qui s’effectuaient en collaboration avec les patients. Au cours de ce deuxième mandat, le but fixé est de démontrer que ces résultats peuvent être maintenus et bonifiés à long terme. De plus, tout en réduisant les couts pour le système de santé, il est convenu d’élargir la portée de ces interventions en les implantant à plus grande échelle. C’est ce que nous explique Martin Fortin, professeur, titulaire de la chaire et membre du Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de la faculté.

Améliorer le bien-être et la qualité de vie

Afin de mieux prévenir et gérer les maladies chroniques, les travaux de la chaire sont un partenariat entre infirmières spécialisées, kinésiologues, nutritionnistes et autres professionnels en collaboration avec les cliniques médicales de première ligne. Les interventions interdisciplinaires offertes aux patients sont conçues pour les aider à mieux vivre avec leur maladie et ainsi mieux gérer l’ensemble de leur santé.

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