Mer. Avr 24th, 2024

Par Léa Béliveau  

C’est pour une 4e année d’affilée que l’Université de Sherbrooke (UdeS) est placée au top 15 des 50 plus grandes universités en recherche au pays. Cette place au classement démontre la croissance fulgurante du virage scientifique entrepris par l’UdeS.  

Le 18 janvier dernier, la liste officielle des meilleures universités du pays en matière de recherche a été publiée par la firme Research Infosource. Le classement se fait en fonction des revenus de recherche, ce qui permet de classer les institutions d’année en année. Selon le site de l’UdeS, le revenu de recherche se qualifie comme : « l’argent qu’une université reçoit en vue de soutenir ses activités de recherche : bourses aux chercheuses et chercheurs, subventions de recherche et contrats attribués par des entreprises privées ou par des organismes gouvernementaux ou à but non lucratif. » Ainsi pour la période de 2021-2022, l’université se classe avec un revenu de 248,6 M$, une augmentation par rapport à l’année précédente qui se quantifiait à 207,3 M$.  

Se distinguer et contribuer  

En plus de se distinguer par rapport aux autres institutions d’enseignement supérieur par sa recherche et son expertise, l’UdeS démontre sa place dans le domaine sous plusieurs aspects. Le fait de recevoir un revenu de recherche de manière importante démontre la confiance que portent les entités subventionnaires à l’institution. En effet, les acteurs de financement peuvent être influencés par le fait que l’UdeS est un vecteur important dans l’innovation et la résolution de problèmes sociétaux. 

Plusieurs exemples importants démontrent la place qu’occupe l’Université sur la scène nationale en matière de recherche et d’avancée scientifique. Selon le site web de l’UdeS, de nombreux projets d’innovations ont permis de contribuer à la société par : « le traitement de la maladie de Lyme, le développement de matériaux plus verts, la surveillance des forêts et des plans d’eau, la prévention de la désinformation, le diagnostic précoce du cancer, l’optimisation du réseau d’électricité, et plus encore ». 

En 2022, l’UdeS occupait la 1re place dans la recherche et le développement, la catégorie inédite sur la croissance des revenus de recherche depuis 20 ans. De plus, l’institution se démarque en ayant une importante augmentation de ses revenus par des organismes à but non lucratif. Selon le 20-Year University Spotlights, en 2022, elle remporte la 2e place pour l’augmentation des revenus de recherche en entreprise et la 4e place pour ce qui est de la croissance des publications. 

Avec l’émergence des cheminements académiques coopératifs depuis 50 ans, l’Université sait aussi se démarquer par ses nombreux partenariats qui, eux aussi, contribuent à la recherche et à l’innovation. L’écosystème partenarial a ainsi contribué à la création de nombreuses chaires, créneaux et instituts de recherches sur les deux campus de l’UdeS.  

Créneaux, chaires, centres et instituts  

C’est avec la participation de plus de 6 000 personnes de la communauté universitaire que la recherche à l’Université est possible. Sous les 6 créneaux d’excellence, les 88 chaires de recherches, les 22 centres, les 6 instituts et les deux grands laboratoires de recherches internationales, l’UdeS rayonne.  

L’institution d’enseignement supérieur place la recherche au centre de sa méthode académique afin de rendre sa formation appliquée et de répondre plus rapidement aux problèmes sociétaux. Que ce soit via la Faculté de génie qui collabore avec la National Aeronautics and Space Administration (NASA) ou la création de l’Institut Quantique, l’UdeS se démarque dans de nombreux domaines sur la scène internationale.  

Afin d’offrir une prospérité dans la recherche et l’innovation, l’UdeS s’assure d’offrir la recherche au premier cycle, ce qui permet de former la communauté étudiante intéressée dès le début de ses études. Par ailleurs, elle offre aussi de nombreuses bourses aux deuxième et troisième cycles afin de propulser son développement. Le fait de débuter la recherche plus tôt permet aux personnes chercheuses d’être assistées par un ou plusieurs mentors qui peuvent devenir des directeurs ou directrices de projets de recherche dans les cycles suivants.  

Tel que le met de l’avant le site de l’UdeS, la recherche met en place des : « programmes de bourses et de mentorat, événements de réseautage, ateliers de développement, tout est prévu pour que les étudiants en recherche puissent s’investir totalement dans leur projet. ». 

Que ce soit sur le campus de Longueuil ou de Sherbrooke, les diverses institutions de recherche s’assurent d’offrir à la communauté étudiante l’accès à des infrastructures de pointe dans la pratique. De plus, plusieurs ressources sont à sa disposition afin d’offrir un environnement qui se distingue. Avec ces nombreux programmes boursiers, les personnes étudiantes peuvent obtenir un soutien financier afin de consacrer davantage de temps à leurs domaines d’expertise.  

L’arrivée du 1er mars ne signifie pas simplement l’approche de la date limite pour les demandes d’admission. Le 1er mars est aussi la date limite pour postuler dans les nombreuses bourses d’excellences pour la poursuite des études aux cycles supérieurs. Chaque année, deux concours sont mis en place, soit un à la session d’automne (date limite le 1er septembre) et un à la session d’hiver (date limite le 1er mars) afin d’offrir des bourses à des personnes étudiantes qui créent des projets de recherches innovants. Les bourses représentent un total de 26 500 $ pour la maitrise et de 48 000 $ au doctorat. La communauté étudiante est invitée à faire parvenir son formulaire d’inscription pour les parcours de recherches en suivant les étapes au lien suivant : https://www.usherbrooke.ca/recherche/etudier/pourquoi-choisir-udes/programmes-bourses/excellence  


Crédit image @UDES

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Naviguant entre la politique économique et le droit fiscal, Léa, candidate au Diplôme d’études supérieures spécialisées de 2e cycle en droit et politique appliqués de l’État (DPAE), affectionne la loi de l’impôt et les politiques fiscales.

Auxiliaire de recherche à la Chaire en fiscalité et finance publique (CFFP), Léa doit se tenir à l’affut des dernières nouvelles en ce qui concerne les enjeux fiscaux et les finances publiques, autant sur la scène nationale qu’internationale. Amoureuse de son campus et de ce que la vie étudiante à offrir, elle adore tenir la communauté étudiante au courant de ses dernières découvertes.

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