Ven. Mar 29th, 2024

Par Marie Vachon-Fillion

Pour les Sherbrookois dans la trentaine, le bar Café du Palais, surnommé plus tard les Marches du Palais, était une institution dans la ville jusqu’à sa belle mort en 2010. Les Grands-Ducs de Wellington, qui a pris sa place, a fait revivre ce bar anticonformiste le vendredi 22 février dernier.

Une préparation digne de ce nom

Il est 19 h, Max Leblanc s’affaire à préparer la salle. Quelques heures plus tard, il est certain que le bar sera plein. C’est lui et sa copine, Sandra Pastrian, qui sont derrière l’organisation de la soirée hommage aux Marches du Palais, et il veut s’assurer que le tout soit un succès. Décorations vieillottes, playlist nostalgique : tout sera au rendez-vous pour une soirée « comme dans le temps ».

DJ pour la soirée, Max s’en met beaucoup sur les épaules, il faut que ça reflète l’ambiance des Marches! Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Café du Palais (son vrai nom) était le lieu de prédilection pour les « punks, mais intellectuels », comme Max l’explique. C’était sombre, un genre de grotte, où les gens se rassemblaient pour écouter de la musique rock et alternative comme les groupes Red Hot Chili Peppers, Pearl Jam et Janis Joplin. Beaucoup d’étudiants y allaient pour se défouler, mais de façon civilisée, précise Max.  Des années 80 aux années 2000, les Marches ont marqué l’imaginaire des jeunes Sherbrookois.

Passer du bon vieux temps

Deux amies dans la trentaine, Marie-Eve Lemay et Emilie Trudeau, s’y sont rendues et ont bien aimé l’expérience. Elles ont revu des vieux amis qu’elles n’avaient pas vus depuis dix ans, et ont pu entendre des bons vieux hits rock et ska. Le prix des consommations leur remémorait également le bon vieux temps : les Kamikaze côtoyaient les Sex on the beach, les Stinger et les Porn Star, et ce à un prix très abordable. La foule était variée et les deux filles se trouvaient même dans les plus jeunes. « On était les bébés! », dit Emilie. « Il y avait quelques jeunes, mais la moyenne était en haut de 35 ans. », explique Marie-Eve. En gros, les deux amies ont aimé danser jusqu’aux petites heures, dans l’éternelle noirceur de ce bar de sous-sol. Les odeurs, le staff et les gens ont tous amené une touche nostalgique à cette soirée qui se voulait tout à fait dans ce ton. Il faut dire qu’au niveau de l’organisation, Max et Sandra sont très satisfaits : il y a eu 250 personnes… un grand succès!

Et c’est pas fini!

Cet événement reviendra tous les mois avec un groupe hommage. On pourra y voir jouer des groupes reprenant des chansons des Colocs, de Nirvana et plusieurs autres.  Les gens pourront ainsi se remémorer les belles années une fois de temps en temps! Pour ceux qui ne connaissent pas l’endroit, c’est réellement différent; il n’existe plus vraiment de bars de ce style dans la région. C’était un incontournable à Sherbrooke… peut-être deviendra-t-il le vôtre?


Crédit Photo @ Sandra Pastrian

FORMER ET INFORMER / Le Collectif a pour mission de rapporter objectivement les actualités à la population et d’offrir une tribune à la communauté étudiante de Sherbrooke et ses associations. Toutes les déclarations et/ou opinions exprimées dans les articles ou dans le choix d’un sujet sont uniquement les opinions et la responsabilité de la personne ou de l’entité rédactrice du contenu. Toute entrevue ou annonce est effectuée et livrée dans un but informatif et ne sert en aucun cas à représenter ou à faire la promotion des allégeances politiques ou des valeurs éthiques du journal Le Collectif et de son équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *