Ven. Juil 26th, 2024

Par Mireille Vachon  

Alors que les Jeux paralympiques d’hiver viennent de se terminer à Pékin, Le Collectif souhaitait faire un tour d’horizon de cette 13e édition remplie d’émotions. Retour sur les performances marquantes des athlètes paralympiques canadiens et sur les faits saillants de l’événement.  

Dimanche, le Canada était troisième au classement général avec 25 médailles, dont 8 d’or, 6 d’argent et 11 de bronze. Il était derrière la Chine (61 médailles) et l’Ukraine (29 médailles), et juste devant les États-Unis et l’Allemagne (20 et 19 médailles respectivement). 

Athlète magogoise prometteuse  

On ne peut passer sous silence la performance de Lyne-Marie Bilodeau, athlète magogoise âgée de seulement 20 ans, qui a terminé 9e au paraski de fond assis. Pour ses premiers Jeux paralympiques, celle qui s’entraine au mont Orford peut être fière de sa performance, même si la journée de sa compétition a été remplie d’aventures. En effet, lors de son entrainement, elle est passée en dessous d’une clôture et a failli tomber dans un trou. « Un coach ukrainien est venu à ma rescousse. J’ai brisé un bâton! Mais je suis contente d’avoir réussi à me reconcentrer pour faire ma course. Ma course a bien été. Il y a eu plus de peur que de mal », a-t-elle partagé sur sa page Facebook.  

L’or (encore) pour Brian Mckeever 

Pour ses sixièmes Jeux paralympiques, l’Albertain Brian McKeever a quant à lui enrichi sa collection de médailles en remportant l’or au sprint de ski de fond. Il est l’athlète paralympique canadien le plus décoré de l’histoire, ayant remporté l’épreuve de sprint de ski de fond à chacun de ses Jeux paralympiques depuis Salt Lake City en 2002 et cumulant 19 médailles, dont 15 d’or. Même si les Jeux de Pékin étaient ses derniers, l’athlète canadien ne compte pas arrêter de skier de sitôt, comptant plutôt « [s] » effacer lentement du portrait », comme il a confié à Radio-Canada.  

Manque flagrant de diversité 

Sur les 49 athlètes de la délégation canadienne des Jeux paralympiques 2022, aucun n’était noir, asiatique ou issu des Premières Nations. Il est vrai que les Jeux d’hiver ont toujours été très blancs. Toutefois, l’ancien champion paralympique en natation Benoît Huot croit que l’enjeu va au-delà de la nature des sports pratiqués. « Le vrai problème, c’est le manque de visibilité des athlètes. Les jeunes ont besoin d’avoir des idoles, des modèles », a-t-il dit en entrevue avec Radio-Canada. Il sera intéressant de surveiller si la situation évolue aux prochains Jeux paralympiques, qui se dérouleront à Milan et Cortina d’Ampezzo en Italie en 2026.  

Pensée pour l’Ukraine  

Terminons avec une petite pensée pour les athlètes ukrainiens, qui ont très bien performé malgré les atrocités qui se passent en Ukraine. « Leur parcours jusqu’ici est une des histoires les plus extraordinaires jamais vécues dans le sport. Le fait qu’ils compétitionnent ici et qu’ils restent concentrés sur la compétition tout en sachant ce qui se passe dans leur pays, c’est incroyable », a d’ailleurs souligné le président du Comité international paralympique, Andrew Parsons, à l’Agence France-Presse. 


Crédit image @ Paralympiques.ca

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