Mar. Juil 23rd, 2024

Par Lé Bonneau 

OPINION/La fébrilité était palpable au Centre culturel les 16 et 17 février derniers pour les représentations de La Belle et la Bête de la troupe étudiante Broadway UdeS. Des centaines de personnes spectatrices et une autre soixantaine impliquée dans l’organisation du spectacle y était rassemblées afin d’assister à cette «histoire éternelle». 

Valérie Morin, directrice promo-commandite et interprète de Mme Samovar, nous apprenait dans un article du journal Le Collectif paru au début du mois que l’organisation de la pièce a débuté en juin 2023 afin de nous présenter « une pièce de si grande envergure ». Toute cette préparation a porté fruit! Une comédie musicale aux décors enchanteurs, aux costumes impressionnants et aux prestations surprenantes a été présentée au public attentif.  

Mes coups de cœur 

La Belle et la Bête étant un film phare de mon enfance, mes attentes envers la pièce étaient assez élevées. Quel ne fut pas mon bonheur lorsque Broadway UdeS a livré avec brio mes scènes préférées du film! Je pense notamment à la chanson C’est la fête qui a été brillamment interprétée par les personnes actrices et toute l’équipe de personnes danseuses. J’ai surtout apprécié Valérie Morin dans le rôle de Mme Samovar et Lauriane Hardouin dans le rôle de Mme de la Grande Bouche. D’ailleurs, c’est le talent des acteurs et chanteurs qui m’a particulièrement marquée à la suite de la pièce. Je tiens aussi à souligner la voix de l’interprète de Gaston ainsi que le plaisir apparent du duo Gaston-Lefou qui se transmettait naturellement au public.  

Il ne faudrait surtout pas oublier la présence d’une importante équipe musicale sur scène lors des deux représentations. Ce sont une quinzaine de musiciennes et musiciens qui ont interprété les mélodies de La Belle et la Bête, nous offrant une expérience immersive. La musique, si importante dans le cadre d’une comédie musicale, portait magnifiquement l’histoire. 

De petits accros 

Malgré les nombreux efforts déployés, de petits problèmes techniques ont surgi, tels de petits nuages temporaires. Le problème ici, qui est inhérent à tout spectacle amateur, provenait des micros. « Oups, son micro est fermé… », « Oh, un micro est toujours ouvert… », « Ehhh le père de Belle a perdu son micro » : sont toutes des phrases que je me suis dites durant la représentation. La bonne nouvelle : la situation s’est améliorée au fil du spectacle et ne nuisait pas énormément à notre compréhension et à notre contemplation de la pièce qui se déroulait sous nos yeux. 

Somme toute : une réussite 

J’espère que toute l’équipe est fière de sa performance. J’ai de la difficulté à imaginer la quantité de travail nécessaire afin de présenter un spectacle de deux heures porté par des membres de la communauté étudiante et je ne dois pas être la seule personne dans cet état d’esprit. Les efforts de mise en scène étaient de haut calibre. Shoutout à l’équipe de danseuses et danseurs, aux responsables des costumes, du maquillage et des décors. Tout cet enrobage a grandement participé à mon appréciation de la pièce. La pièce n’aurait pas été complète sans Élodie Mailloux et Émile Côté, qui ont relevé cet immense défi qu’est l’interprétation de Belle et de la Bête. 


Source: Centre culturel

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