Jeu. Mar 28th, 2024

Par Guillaume Gendreau 

En attente des derniers préparatifs pour le départ de son équipe vers le Bénin, le Groupe de coopération internationale de l’Université de Sherbrooke (GCIUS) vous présente son nouveau projet de développement durable en Côte d’Ivoire. L’organisme est actuellement à la recherche d’étudiants et d’étudiantes souhaitant participer à ce projet et ainsi développer ses compétences auprès d’une équipe multidisciplinaire et inclusive. 

Le projet est né d’un partenariat entre la coopérative des femmes de Sokala-Sobora (Yéwessaga), le Pôle de Formation en Coopération internationale (PFCI), le GCIUS, la Faculté de génie de l’Université de Sherbrooke et les chercheurs de l’Université Pelefero Gon Coulibaly (UPGC). L’objectif de l’opération se résume à fabriquer et à adapter des machines existantes pour la production de briquettes de biocombustibles à partir de coques d’arachides et de résidus de noix de cajou. Le jus issu de la production de manioc de la coopérative servira de liant lors de la compression des briquettes. De plus, il sera aussi question d’introduire une nouvelle variété de patate douce dans l’alimentation des femmes de la coopérative qui sera suivie d’une phase de recherche portant sur les valeurs nutritives de l’aliment pour les femmes enceintes et les bébés. 

Solutions à multiples effets  

Une broyeuse, un carboniseur et un compacteur seront installés pour transformer les coques d’arachides en briquettes de combustion, une solution contre la déforestation et l’exposition aux fumées nocives du charbon. Une broyeuse permettra d’obtenir de la poudre de cajou et d’arachide. Le carboniseur servira à brûler cette poudre pour la rendre noire, donc très proche du charbon de bois auquel les populations sont habituées déjà. Le compacteur est l’appareil qui permettra de produire les briquettes.   

De plus, un compresseur sera installé pour extraire l’huile contenue dans la noix de cajou. Ces infrastructures permettront d’accroitre la production de biocombustible et d’ajouter un revenu aux femmes de la coopérative. 

Une meilleure autonomisation  

L’autonomisation des membres de la communauté d’accueil fait partie des objectifs du GCIUS dans tous ses projets, et celui-ci ne fera pas exception. En effet, la commercialisation des produits transformés grâce aux installations permettra une optimisation financière des femmes de la communauté. L’amélioration des conditions financières des ménages a également un effet direct sur la qualité de vie, l’alimentation et la santé des enfants. 

Impliquez-vous! 

Pour plus de détails sur nos projets ou pour contribuer à l’organisme, veuillez consulter le site www.GCIUS.ca. Une séance d’information aura lieu le 3 février à 12 h 30 en mode hybride, plus de détails sur la page Facebook du GCIUS. Ne manque pas ta chance de participer à un projet de développement durable à l’international et ainsi réaliser des actions concrètes. 

Le GCIUS tient à remercier ses partenaires, dont le Fonds Ginette et Serge Racicot, l’AGEG ainsi que l’Université de Sherbrooke avec mention spéciale à la Faculté de génie sans qui les projets de l’organisme seraient impossibles. 


Crédit image @ GCIUS

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