Jeu. Avr 25th, 2024

Par Jordan Ouellet

Ne cherchez pas de lien entre le film de Garth Davis qui vient de quitter les salles et vos travaux longs/examens de fin de session, il n’y en a pas! Sauf peut-être un. L’agencement de ces deux réalités est une recette gagnante pour vous faire littéralement fondre en larmes! Voici trois raisons pour lesquelles vous devez, si ce n’est déjà fait, visionner ce long métrage mettant en vedette l’acteur montant Dev Patel.

  1. Les histoires vraies, c’est « toujours plus meilleur »

Le film est effectivement une adaptation du roman autobiographique de Saroo Brierley : Je voulais retrouver ma mère (A long way home). Il raconte l’histoire d’un jeune Indien qui, à l’âge de cinq ans, a perdu sa famille en montant accidentellement dans un train. Vint ensuite un épisode cauchemardesque de survie pour le petit être perdu dans une grande ville de l’Inde, jusqu’à ce qu’il soit adopté par des parents australiens. Quelque 25 ans plus tard, grâce à l’arrivée d’une nouvelle technologie appelée Google Earth, Saroo décida de se lancer dans une quête qui l’avait toujours interpellé : retrouver sa famille biologique avec les quelques souvenirs qu’il avait.

  1. Le jeu des acteurs est fabuleux

Oui, Dev Patel est absolument crédible dans le rôle du personnage principal. Il est touchant dans chacune des scènes où il apparaît, sans trop en mettre. Juste assez pour dire qu’on a « le motton » dans la gorge. Mais ce qui est remarquable dans ce film, c’est la grande Nicole Kidman qui joue le rôle de la mère adoptive de Saroo. Les scènes auxquelles elle prend part ne se contentent pas de s’attaquer à notre gorge. Elles attaquent sans pitié nos yeux qui se mettent à produire une solution saline à la « Opti Free ». Ce rôle lui a d’ailleurs valu un Oscar lors de la dernière cérémonie. Et que dire du petit Sunny Pawar, l’acteur qui joue le jeune Saroo. Il est tout simplement adorable!

  1. Parce que vous avez fait le tour de Netflix

Certains l’avouent haut et fort, d’autres le nient, mais c’est un fait. La procrastination est partie intégrante de nos sessions d’études. Une fois cette fatalité acceptée, nous apprenons à vivre avec elle et organisons notre agenda en fonction du nombre d’épisodes qu’il nous reste à écouter de 13 Reasons Why. Mais pour les mordus de Netflix, vient un temps où l’on a l’impression d’avoir tout vu et que nous ne pouvons pas commencer une nouvelle série. Ça serait trop de temps investi. Un film est donc intéressant dans ces cas-là. Ça dure deux heures et ensuite c’est fini. Alors, que ce soit pour prendre une pause entre deux examens, pour oublier votre pire présentation orale à vie, pour nier le fait que vous y êtes jusqu’au cou, ou encore pour vous rappeler que vous êtes humains et qu’il est possible d’avoir des émotions autrement qu’en apprenant que l’on aura le stage de nos rêves la session prochaine, toutes les raisons sont bonnes pour voir ou revoir ce film dès maintenant!


Crédits Photo © Ramdam Festival

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