Ven. Juil 26th, 2024

Par Raphael Gibo 

Je suis actuellement dans une maîtrise de droit international et politique internationale appliqués. Je suis arrivé à Sherbrooke en janvier dernier dans le cadre d’un échange avec l’Université Toulouse 1 Capitole dans laquelle j’étais inscrit en Master 1 de droit international. Durant cet échange, j’ai décidé de poursuivre mes études à l’Université de Sherbrooke cette année après avoir entendu parler de cette maîtrise, qui m’a particulièrement intéressée. J’ai aussi souhaité poursuivre mes études à l’Université de Sherbrooke en raison de la pédagogie et du cadre de vie.  

Cet échange lors de la session d’hiver était ma première expérience à l’international après avoir effectué l’entièreté de ma licence (baccalauréat) à Toulouse.  

Une acclimatation difficile  

Le premier élément de dépaysement a été la température dès que je suis sorti de l’aéroport à Montréal, qui était d’environ -10 °C à ce moment-là. Néanmoins, je me suis vite habitué à la météo hivernale au Québec, à l’exception des quelques journées en février où le thermomètre se rapprochait des -30 °C. De plus, cela m’a permis de profiter régulièrement des activités hivernales, en particulier du ski.  

Une adaptation culturelle à faire 

Ensuite, la grande ouverture d’esprit au Québec a été un choc culturel, mais de manière très positive. Je n’étais pas habitué à tutoyer des inconnus lors d’une première interaction, notamment en raison de ma mentalité juridique due à mon parcours. Avec du recul, c’est une bonne chose, car cela permet de rapprocher des personnes dès le début d’une conversation. 

Il y a aussi un choc culturel au niveau scolaire. En effet, les différences sont nombreuses dans l’enseignement entre la France et le Québec. J’ai été habitué à assister à des cours donnés dans des amphithéâtres avec plusieurs centaines de personnes en même temps, et, dans ce cadre, il était particulièrement compliqué de pouvoir discuter avec l’enseignant. À l’inverse, tous mes cours au Québec étaient en petit groupe d’une vingtaine de personnes. Il est donc plus facile de pouvoir discuter avec les enseignants ici, qui, par ailleurs, n’hésitent pas à rester un moment pour répondre à mes questions à la fin des cours. Personnellement, je considère qu’il y a un meilleur accompagnement par les enseignants au Québec. 

Étant donné que j’ai assisté à des cours de baccalauréat durant mon échange, j’ai hâte de découvrir les cours enseignés tout au long de cette année de maîtrise. 

Au-delà de cet aspect scolaire, j’ai été agréablement surpris par l’importance de la vie étudiante sur le campus de l’université, et notamment de l’existence des « 5 à 8 », permettant de faciliter l’intégration, mais aussi de l’importance des activités sportives avec le centre sportif particulièrement grand et doté de nombreux équipements. 

Ainsi, malgré certaines difficultés à mon arrivée, je suis particulièrement heureux de poursuivre mes études à Sherbrooke. 


Source: Libre de droits

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