Jeu. Mar 28th, 2024

Les grèves ont été levées en avril dernier et les différentes associations étudiantes ont décidé de nouvelles périodes de votation en septembre prochain. D’ici là, que ce passe-t-il avec l’austérité?

Par Marie-Claude Barrette

Durant quelques semaines, quelque 60 000 étudiants et étudiantes étaient en grève au Québec. Le 11 mai dernier, UQAM, qui était la seule université survivante, a mis fin à sa grève et leurs étudiants et étudiantes ont vu leur session d’hiver prolongée jusqu’au 30 juin prochain. Le climat de violence s’est estompé, heureusement.

À Sherbrooke, différentes marches ont été organisées, un mur a été peinturé (on se demande ce qu’en penserait Gaston Miron), des œufs ont été lancés (belle marque de maturité) et une injonction a fait hausser le ton. Le mois de mai bat son plein; les revendications étudiantes semblent s’être dissipées. Les manifestants des mois derniers sont-ils en grève de grèves pour la saison estivale?

Le retour des casseroles

À Montréal, les casseroles sont de retour les jeudis et les manifestants sont toujours à la recherche d’un « mouvement pan-québécois ». Le prochain gros rassemblement aura lieu le 4 juin prochain devant l’Hôtel du Parlement à Québec. La raison? Proclamer la destitution du gouvernement libéral.

D’ici septembre prochain et les éventuelles vagues de votes, les militants s’impliquent ci et là : manifestations contre les projets pétroliers, marches collectives et mobilisations diverses. Un groupe Facebook Manif Info permet d’ailleurs de suivre les évènements à Montréal et ailleurs au Québec. Par exemple, samedi dernier, celui-ci appelait les militants à se réunir à la Place Emilie-Gamelin pour une manifestation nocturne. 200 personnes et 3 arrestations plus tard, la foule s’est dissipée. Plus tôt dans la journée, un groupe composé principalement de parents et d’enfants ont marché au Centre-ville de Montréal avec la désormais très populaire Maya, 8 ans, comme leader. « À qui la rue? À nous la rue ! » scandait-elle au côté de sa mère. Charmant, pensez-vous?

Le déclin d’Occupe toute

Les campements installés devant plusieurs cégeps ont disparu. Au Cégep de Sherbrooke, l’occupation a cessé, et un règlement encadrant le droit de grève des étudiants a été adopté. Souvenons-nous qu’il s’agit d’un premier cégep a légiféré sur cet aspect. Une décision qui crée un précédent et incitera sans aucun doute plusieurs autres établissements scolaires à faire de même.

À en croire les débouchés récents en matière de manifestations, la collectivité aura plutôt le droit à un Automne 2015 bien plus qu’à un printemps…

 

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