Mer. Avr 17th, 2024

Par Raphaël Dias Brandao, chargé de projets du RRECQ 

Le monde consomme en sept mois l’intégralité des ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en un an. Au Canada, c’est même en deux mois et demi. Cette échéance, que l’on appelle le Jour du dépassement, est le symbole d’une société qui repose sur un modèle linéaire de l’économie, dramatique pour les limites planétaires.  

Le modèle linéaire actuel 

Le modèle économique dans lequel nous vivons est largement linéaire. Il consiste à extraire les ressources naturelles, les transformer en produits qui seront consommés et utilisés avant d’être jetés.  

Ce modèle accentue la pression sur les ressources naturelles d’une part, en augmentant sans cesse le niveau d’extraction des ressources naturelles pour répondre à la demande grandissante d’une population en croissance exponentielle. D’autre part, il crée de grandes quantités de déchets tout au long de la chaîne de production-consommation, accroissant les impacts sur l’environnement. 

Un cadre structurant pour faire plus et mieux avec moins 

Quelles alternatives sont envisagées ? Nous devons repenser le système dans une logique circulaire. En cherchant à réduire la consommation de ressources, en optimisant l’utilisation des produits, en allongeant leur durée d’usage et la durée de vie des composants, il est possible de considérablement réduire l’impact de notre empreinte sur l’environnement. Douze stratégies hiérarchisées selon la pensée du cycle de vie peuvent permettre de circulariser davantage notre modèle économique. 

Actuellement, le Québec présente un taux de circularité de 3,5 % seulement. Des transformations sont nécessaires à toutes les échelles et dans tous les secteurs d’activités pour transiter vers un modèle plus durable et circulaire. 

Un réseau de recherche au-delà des murs de l’université  

Afin d’accélérer la transition du Québec vers l’économie circulaire, le Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ) existe depuis plus d’un an. Il permet également de développer la recherche sur les thématiques associées. 

Il regroupe 16 universités québécoises, 8 Cégeps, 11 universités internationales et plus de 180 chercheuses et chercheurs de disciplines et d’expertises variées. Ces personnes souhaitent toutes et tous développer les connaissances, les compétences, les pratiques et les technologies nécessaires à la transition. Le RRECQ nous offre l’opportunité de travailler ensemble à résoudre les défis actuels et à venir. 

Réseau étudiant: votre chance de participer à la transition 

Le RRECQ met en place un réseau étudiant en économie circulaire qui s’appuie sur les initiatives et les envies des étudiantes et étudiants. 

L’objectif est de créer un espace d’échange et de partage d’expériences. C’est aussi un carrefour de mobilisation des connaissances pour faire en sorte que les gens se découvrent et découvrent les projets qui leur tiennent à cœur pour générer des synergies en faveur de l’économie circulaire. 

Tu veux en apprendre plus sur le réseau étudiant du RRECQ ? Participer à sa cocréation ? Rejoins-nous avec un simple formulaire


Crédit image @Institut EDDEC

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