Par Jasmine Godbout
Le 21 novembre dernier, la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke a accueilli madame Delphine Matsumoto dans le cadre du cycle de conférences du Droit international et politique internationale appliqués (DIPIA). L’invitée, employée à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), explique les principaux rôles de l’organisme non gouvernemental, et ce, sous forme d’échanges avec les étudiants présents.
Qu’est-ce que l’OIF?
L’Organisation internationale de la Francophonie, siégeant à Paris, se déploie sur tous les continents dans le but principal d’améliorer le niveau de vie des 84 États et gouvernements francophones membres. En novembre 2014, c’est Michaëlle Jean, l’ex-gouverneure générale du Canada, qui a été élue secrétaire générale de la Francophonie.
Cette organisation non gouvernementale a été fondée dans des pays africains, à la suite du colonialisme, en tant qu’agence de coopération dans le but de transmettre un héritage positif et les valeurs de la francophonie. Dans un esprit de solidarité, elle œuvre à présent dans divers secteurs, soit les droits et la justice, la paix et la sécurité, etc. Son rôle de médiateur lui vaut même une représentation permanente à l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Même si elle est surtout en action en Europe et en Afrique, un de ses bureaux se situe à Montréal. La promotion des valeurs francophones se fait grandement par l’éducation tout en étant soutenue par la loi 101.
Une femme modèle
L’invitée Delphine Matsumoto partage aux auditeurs son expérience en tant que fonctionnaire internationale chargée de projet en démocratie et en droits de l’homme à l’OIF. À l’aide de ses deux collègues dans le secteur et le peu de budget à leur disposition, ils promeuvent les droits de l’homme surtout dans les pays africains. Créer des partenariats, écrire des plaidoyers politiques et rédiger des discours font partie de leurs tâches à accomplir dans le but de gérer diverses crises.
Sur le terrain, le groupe tente de faire respecter les droits de la personne. Par exemple, dans certains pays, on a créé des brigades pour mineurs qui servent à former les policiers et les procureurs dans le but de considérer les enfants en tant qu’êtres à part entière. Ils s’assurent que les jeunes soient respectés selon la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) et la Déclaration des droits de l’enfant de l’ONU.
De nombreuses perspectives d’avenir
Au tout début de la conférence, madame Matsumoto invite les étudiantes et étudiants présents à partager leurs plans d’emploi futur. Nombreux souhaitent se diriger dans les ONG ou encore au gouvernement.
Bien que la plupart étudient en droit, tout le public est inspiré par le désir d’avoir un impact sur le monde. Madame Matsumoto invite les étudiants à s’impliquer, à prendre de l’expérience de terrain, à bâtir leur réseau de contacts.
Quelques postes de stages sont d’ailleurs ouverts à l’OIF pour ceux qui souhaiteraient prendre de l’expérience à l’international. Elle les invite tous à suivre leurs ambitions et à créer leur propre parcours pour atteindre des emplois d’envergure dans leur domaine.
Crédit Photo © Collectifs Droits Humains
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