Ven. Juil 26th, 2024

Par Jérémy Savard  

Le 16 mars dernier, l’Association des Burkinabè de l’Estrie a organisé un panel de discussion ayant pour un objectif de porter un regard croisé sur la lutte pour l’émancipation économique et sociale des femmes en lien avec la journée internationale des droits des femmes.  

Lors de ce merveilleux panel, on a eu l’opportunité d’avoir une entrevue avec l’une des panélistes présentes. Akila Aggoune est une ancienne experte des Nations Unies sur les droits de l’enfant et Conseillère principale des Droits de l’Homme et Partenariat à l’UNICEF.  

« Donc, j’ai participé à ce panel pour apporter ma modeste contribution à la Journée internationale des droits de femmes, qui est célébrée chaque année dans tous les pays du monde, qu’ils soient des pays en développement ou des pays développés, pour faire le point sur les progrès et les défis rencontrés et les perspectives à considérer. C’est également une opportunité pour rendre hommage à toutes les femmes modèles, les femmes pionnières qui se sont battues pour faire avancer les droits des femmes au niveau international, au niveau national et au niveau communautaire », avance Mme Aggoune sur l’importance de prendre le temps de discuter autour de cette commémoration de la Journée internationale des droits des femmes. 

Lors des discussions, Akila Aggoune a mentionné que « quand il n’y a pas de statistiques, il n’y a pas de progrès ». Selon elle, pour connaître et considérer un problème, il faut connaître la situation. « Et pour pouvoir connaître la situation, vous avez besoin de données. Mais si vous n’avez pas de données, vous ne pouvez pas avoir une perception objective ni une image particulière du problème. Mais ça ne veut pas dire que le problème n’existe pas. Et c’est pour cela que notre recommandation, c’est que les États, les institutions, dans les différents domaines technique, scientifique et universitaire, puissent considérer tous les problèmes vécus par les populations en général et par les différentes composantes de la société et particulièrement les femmes. »  

Mme Aggoune veut toucher les jeunes avec ce sujet, issus de la communauté étudiante ou pas. 

« Quand nous parlons des droits des femmes, c’est en fait une composante des droits de la personne. Donc ce n’est pas une question de conflits de droits entre les droits de la personne de façon générale, qui concernent aussi bien les hommes que les femmes, que les droits spécifiques qui concernent les femmes. » 


Crédits: Jérémy Savard

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