Par Bianca Lahaye
Marcher l’équivalent de 47 marathons en 50 jours est le défi de taille qui attend l’ancien champion de tennis, Sébastien Jacques. En commençant au nord de l’Italie, tout près des douanes de la Suisse pour atterrir au bord de la mer, dans les Pouilles.
En route vers un deuxième défi physique
Ce Magogois n’est pas à son premier défi spectaculaire. Il a, entre autres, parcouru 5 000 km à pied aux États-Unis en 2017 à la suite d’une opération au cerveau. À ce moment, il s’était lancé comme défi d’inspirer les jeunes au dépassement de soi. Ainsi, il a marché huit heures par jour durant sept mois en débutant à Magog jusqu’en Californie, afin d’aller serrer la main du chirurgien qui lui a sauvé la vie. À l’époque, aucun chirurgien québécois ne voulait l’opérer pour sa tumeur au cerveau mis à part un neurochirurgien de Santa Monica, en Californie. Grâce à lui, l’ancien tennisman a pu retrouver la santé, un pas à la fois. Au départ, il n’était pas capable de marcher plus de 15 minutes par jour. Son premier défi consistait donc à redonner espoir aux personnes vivant des situations difficiles.
Marcher pour une bonne cause
Ce courageux aventureux désire remettre les dons amassés lors de son deuxième défi, soit celui débutant le 16 novembre en terre européenne, à la fondation de l’Hôpital Sainte-Justine. « Je trouve ça incroyable ce qu’ils font. Oui, c’est à Montréal, mais ils aident des enfants de partout au Canada. Je trouve ça touchant et c’est vraiment pour faire sourire ces enfants-là. », affirme-t-il dans une entrevue avec Radio-Canada.
Oser avancer/à travers la maladie et les défis, offrande de Sébastien Jacques
En plus d’être un athlète, un organisateur et un motivateur, cet intrépide détient également le titre d’écrivain. C’est en octobre 2018 que le nouvel écrivain a lancé son autobiographie Oser avancer/à travers la maladie et les défis. Dans ce livre, il est question de son parcours en tant qu’athlète, mais aussi de son enfance avant de combattre la maladie. Il fait aussi mention de son premier défi de 5 000 km de marche et de certains détails de sa vie privée. Son éditeur (Performance Édition) lui avait demandé à quel endroit il désirait lancer son livre et celui-ci a choisi Magog en raison de la symbolique qui s’y rattache. « C’est ici que les grandes étapes de ma vie se sont déroulées. Ce sont les Magogois qui ont amorcé une campagne de financement pour défrayer les coûts de mon opération en Californie, et c’est à Magog que j’ai commencé et terminé ma marche de 5 000 km », a mentionné l’auteur lors d’une entrevue avec le Reflet du Lac en 2018.
Comme mentionné par Sébastien Jacques, sa longue marche semble être un périple surhumain, mais tous et toutes en seraient capables.
Crédit image @Instagram@iamsebjacques