Par Emilie Oliver
Alors que le Comité International Olympique (CIO) s’était fixé comme objectif d’atteindre la parité entre la participation des hommes et des femmes lors des Jeux de Paris, les chiffres suggèrent que l’organisation serait légèrement en dessous de cet objectif.
Plus d’un siècle après que le fondateur des Jeux Olympiques modernes ait déclaré que la participation des femmes aux Jeux serait « impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte », la parité est presque atteinte.
Un ratio à 49-51, selon les chiffres
Malgré les efforts du CIO, il semble y avoir encore un peu plus d’épreuves réservées aux hommes. Plus précisément, on compte 157 épreuves masculines, contre 152 épreuves féminines et 20 épreuves mixtes.
Quelques jours avant la cérémonie d’ouverture, la base de données des Jeux de Paris indiquait que 11 215 athlètes participeraient à la XXXIIIe olympiade. Au total, on compte 5712 hommes pour 5503 femmes. Bien que la volonté et les efforts du Comité aient été palpables, certaines délégations comptent encore très peu de femmes, portant malheureusement la barre sous le ratio espéré.
Un long parcours
L’intégration des femmes aux Jeux Olympiques a débuté il y a un peu plus de 100 ans, encore une fois à Paris, lors des Jeux de l’année 1900. À l’époque, elles n’étaient que 22, alors que le CIO leur donne timidement le droit de participation. Le Comité reconnait alors deux épreuves ouvertes aux femmes : le tennis et le golf. Elles peuvent également participer à trois disciplines mixtes, soit la voile, le croquet et l’équitation.
Charlotte Cooper devient la première femme médaillée olympique dans une compétition individuelle au tennis.
Source: Jeux Olympiques Paris 2024
Émilie Oliver
Sportive depuis son plus jeune âge, Émilie a à coeur la santé, le sport et le bien-être. Elle a obtenu son baccalauréat en communications appliquées en 2021 tout en étant étudiante-athlète auprès du V&O Rugby. Elle poursuit ses études au certificat en langues modernes.
Fervente des sports émergents, elle s’efforce de porter l’attention de la communauté étudiante vers les nouvelles disciplines, tout en mettant en lumière les sports établis et populaires. Elle est fière de pouvoir mettre son grain de sel à la section Sports et Bien-être depuis déjà quelques années.