Par Maxime Quesnel
Le temps des Fêtes, un moment de l’année où les habitudes de vie ne représentent en rien le reste de l’année : l’entraînement y est souvent mis sur pause, les soupers sont souvent gourmands et les résolutions approchent à grands pas.
Congé d’entraînement ?
Avec les nombreuses soirées entre amis et en famille, les vacances et les jours fériés, il peut être difficile de trouver le moment de s’entraîner. Prendre une pause d’entraînement semble intéressant, mais qu’advient-il des gains obtenus si durement durant l’année ? Il faut comprendre deux aspects de l’entraînement : le repos et la réversibilité des gains. Le premier concept est essentiel pour bien récupérer et il peut être très bénéfique de prendre quelques jours de congé, voire une semaine. Cela permettra au corps de se préparer au retour à l’entraînement. Mieux vaut planifier une pause plus courte lors des vacances que de simplement arrêter plusieurs semaines/mois en raison d’un épuisement !
Le deuxième concept fait appel aux gains : qu’advient-il d’eux lors d’une pause d’entraînement ? En ce qui concerne la masse musculaire, la science a démontré que l’inflammation diminuerait dans la première semaine, ce qui laisse croire que les gains sont perdus, mais il faut en fait environ 3 semaines d’inactivité physique afin d’amorcer la perte musculaire. En ce qui concerne le cardio, le constat est différent : la perte est plus rapide. Il peut être intéressant de diminuer le volume d’entraînement pour bien récupérer, mais un arrêt complet d’activité cardiovasculaire occasionnerait malheureusement de plus grandes pertes.
Donc, oui la pause peut être bénéfique pour récupérer, mais il faut savoir la doser !
C’est l’heure des résolutions : voici quelques conseils !
Qui dit nouvelle année, dit… résolutions ! Une erreur fréquente lorsque l’on se fixe des objectifs est de voir trop grand, trop rapidement. Adopter un comportement absent de nos vies ou diminuer un comportement présent doit se faire progressivement. C’est d’ailleurs ce que propose la « théorie des petits pas ». Cette approche propose d’éviter les changements radicaux en favorisant le changement graduel. Il vaut mieux commencer à courir lentement, mais pour longtemps que de courir trop rapidement et de s’essouffler avant même d’avoir eu la chance de s’améliorer et d’avoir adopté le comportement.
Le but est donc de créer une habitude agréable et graduelle plutôt que d’occasionner un signal d’alarme dans le corps. Il serait donc judicieux de déconstruire votre objectif final en plusieurs petits objectifs accessibles, ce qui permettra donc de voir une progression tout en ne brusquant pas trop votre corps et votre horaire.
Chacun son tour
Enfin, lorsque l’on veut atteindre un objectif, mieux vaut n’en privilégier qu’un. Il est déjà suffisamment difficile d’adopter un nouveau comportement, alors il est préférable de mettre plus d’efforts pour en atteindre qu’un seul plutôt que mettre peu d’efforts sur plusieurs et n’en atteindre aucun.
Sachez également qu’il est possible et normal de chuter, personne n’a dit que le changement était facile ! En revanche, ce qui importe est la réponse à la chute : est-ce qu’on se relève pour faire face aux défis ou non ?
Crédit image @Canva