La Pair-Mission pour une culture de bienveillance à l’UdeS 

Par Sarah Gendreau Simoneau 

La Pair-Mission contribue à une culture de bienveillance et d’entraide à l’UdeS. Les pairs-aidants sont là pour écouter les membres de la communauté étudiante et offrent aussi des activités de groupe comme un club de lecture.  

Tu vis un coup dur côté personnel ou professionnel et tu souhaiterais en parler à quelqu’un de nouveau? Tu manques de motivation lors des fins de session et tu te cherches des trucs pour éviter la procrastination? Tu aurais besoin d’une oreille attentive pour t’écouter ou tu voudrais te changer les idées en marchant en nature avec de nouvelles personnes? La Pair-Mission, c’est tout ça.  

Le but de la Pair-Mission, c’est de contribuer à une culture de bienveillance et d’entraide à l’Université de Sherbrooke. Le regroupement encourage les membres de la communauté universitaire à se donner la permission de demander du soutien. La Pair-Mission offre un service d’écoute accessible, confidentiel et avenant, fourni par et pour les étudiantes et les étudiants. De plus, les pairs-aidants promeuvent les bonnes pratiques de santé psychologique, sensibilisent aux enjeux connexes et font connaître les organismes et les ressources disponibles au sein de l’UdeS.  

Activités de groupe et soutien 

Le regroupement est appuyé par des responsables du Service de psychologie et d’orientation (SPO) et le Service à la vie étudiante (SVE). En plus des rencontres individuelles, la Pair-Mission offre des rencontres de groupe, mais également des activités collectives tout au long des sessions. « On forme nos pairs-aidants à développer leur écoute, leur accueil. On a aussi un club de lecture, un club de marche, et on réfléchit à un club de yoga pour l’automne », explique Héléna Skrotzky-Boisvert, conseillère en intervention psychosociale au SPO et au sein de la Pair-Mission.  

Les pairs-aidants qui font partie du regroupement peuvent proposer de réaliser ce genre d’activité afin d’amplifier le sentiment d’appartenance au groupe.  

La Pair-Mission est née à l’automne 2021, lorsque les restrictions sanitaires isolaient encore les membres de la communauté étudiante. Boris, étudiant et pair-aidant au sein de la Pair-Mission, précise qu’avec le temps d’attente pour avoir accès à un service de psychologie à l’université, il s’agissait d’une option afin d’inciter les gens à parler et à être écoutés. « On n’était peut-être pas une solution aux problèmes de tout le monde, mais on offrait une épaule, un soutien moral. Le regroupement existe vraiment pour s’entraider. » 

Et tu n’as pas besoin d’être en détresse absolue ou au bout du rouleau pour avoir recours à la Pair-Mission. Si tu te questionnes par rapport aux ressources existantes ou si tu cherches du réconfort, simplement parler à quelqu’un qui vit peut-être la même chose que toi peut faire du bien. 

Être pairs-aidants, pour tout le monde 

Tu es en génie ou en droit et tu souhaiterais t’impliquer comme pair-aidant ? Lance-toi ! Il n’est pas nécessaire d’avoir une base en psychologie pour vouloir contribuer à ce climat de bienveillance et offrir de l’écoute. « Personnellement, mon intérêt pour la Pair-Mission vient de mon vécu, mais également du sujet de ma thèse qui aborde la santé mentale », lance Boris. Une formation annuelle est offerte pour que les gens puissent mener des rencontres individuelles, mais la formation n’est pas obligatoire pour les activités collectives. 

Si tu souhaites t’informer ou t’impliquer, rends-toi sur la page Facebook ou la page Instagram du regroupement. Tu peux aussi écrire à pair-mission@usherbrooke.ca. La Pair-Mission est également présente lors des journées de la rentrée et des journées portes ouvertes afin de recruter de futurs pairs-aidants et pour se faire connaître auprès de la communauté étudiante.  


Crédits: Pair-Mission

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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