Par Josiane Demers
Avec le retour du beau temps, les adeptes de planche à pagaie ou stand up paddle (SUP), sont pressés de commencer leur saison. Toutefois, à ce temps de l’année, l’eau demeure très froide. Rassurez-vous, il existe plusieurs pratiques qui vous permettront de profiter de votre activité de prédilection en toute sécurité, même au printemps.
Selon les « Ginette » fatalistes de ce monde qui commentent sur les groupes Facebook de SUP ces jours-ci : « attendez l’été ou mourez. » Le Collectif dit plutôt : « soyez futé et préparé, puis procédez ».
La base
Le SUP est une activité accessible et sécuritaire, mais elle est encadrée par les mêmes règles que toutes autres embarcations nautiques. Évidemment, il faut porter ou du moins avoir avec soi, une veste de flottaison individuelle (VFI). Il est également important d’être muni d’une ligne d’attrape flottante de 15 mètres, d’un sifflet et d’une lampe de poche étanche pour les couche-tard. Le tout est expliqué en détail dans le guide de sécurité nautique élaboré par Transport Canada.
Il est primordial d’apporter une bouteille d’eau, des collations, de la crème solaire. Idéalement, il est opportun de ne pas partir sur l’eau seul. Si c’est inévitable, assurez-vous d’aviser les gens de votre entourage de votre sortie et apportez votre cellulaire en cas de pépin. Il existe des étuis étanches pour éviter d’avoir à mettre l’appareil dans un sac de riz à votre retour, s’il tombe à l’eau.
Défier l’eau froide
Au printemps, même s’il fait chaud, l’eau reste très froide. Il faut donc prendre des précautions de plus pour s’adapter aux conditions. Personne n’est à l’abri d’un choc thermique. Selon le site de planche à pagaie Silvershark, une eau en bas de 15 degrés Celsius peut provoquer un état de choc. Dans cet état, les décisions rationnelles deviennent impossibles, ce qui met votre sécurité et votre vie en jeu et peut mener à de l’hypothermie avancée.
Il est alors conseillé de se munir d’un wetsuit ou d’un drysuit. Le choix doit se baser sur les besoins et les préférences de chacun. Le wetsuit est fait pour garder le corps au chaud lorsqu’il est mouillé, alors que le drysuit est imperméable. Pour plus de renseignements sur ces équipements, c’est par ici.
L’été, on peut être tenté d’enlever son VFI et de le laisser sur la planche, mais dans des températures plus froides, il est important de le porter en tout temps.
Il ne faut pas négliger les conditions météorologiques. Au printemps ainsi qu’à l’automne, la température est beaucoup plus imprévisible. La vitesse du vent est un facteur important à considérer. À plus de 20 km/h, votre sortie à l’eau risque d’être ardue et même désagréable.
Enfin, il est primordial d’apporter des vêtements de rechange qui permettront un retour à la maison au chaud et au sec !
Crédit image @ Josiane Demers