Pratiquer le débat à l’Université de Sherbrooke 

Par Sarah Gendreau Simoneau 

Le Club de débat de l’Université de Sherbrooke permet à la communauté étudiante de pratiquer l’art du débat axé sur la construction d’arguments objectifs. 

Le Club de débat de l’Université de Sherbrooke (UdeS) a émergé de la Faculté de droit durant l’année 2017-2018, mais est ouvert à toutes les facultés, à tous les programmes et à tous les membres de la communauté universitaire qui souhaitent s’exercer à débattre. 

Plutôt que de reposer sur la beauté des mots et la qualité de ceux-ci, bien que ce soit important, le débat pratiqué à l’UdeS est axé sur l’argumentation, sur la force et l’objectivité des arguments ainsi que sur la construction de ceux-ci.  

Nathaniël Charland, étudiant en droit à l’UdeS, assure que de participer à des pratiques du Club de débat permet de mieux se vendre lors d’entrevues, par exemple, ou encore de mieux comprendre des enjeux en plus de développer la capacité de synthétiser ceux-ci. « Ça peut aider les gens à se dégêner devant les autres aussi. Ce qu’on pratique, c’est du débat en équipe, deux contre deux, devant un groupe de personnes, sur le format du débat parlementaire canadien qui est pratiqué partout au Canada. »  

Fonctionnement des pratiques de débat 

Les pratiques de débat se déroulent une fois par semaine à coup d’environ deux heures au local A8-352. Le moment est déterminé au début de chacune des sessions, selon le nombre de membres et des disponibilités de ces derniers.  

« On donne toujours une petite formation au début pour apprendre sur la façon de débattre, comment aborder les différents argumentaires, pour aussi mettre tout le monde à l’aise. On se garde deux heures parce que le tout peut être assez long », explique Nathaniël.  

En effet, une motion est mise sur la table pour commencer. Deux parties s’affrontent, soit le gouvernement d’un côté qui essaie de défendre la motion, et l’opposition de l’autre qui va attaquer la motion. Les positions sont attribuées aléatoirement au début de la pratique. « Ça permet de défendre une position avec laquelle on est peut-être moins familier, mais ça nous force à trouver de bons arguments. Ce sont des débats où on se base sur des réflexions communes et logiques. » 

Après les arguments et les contre-arguments, une synthèse est élaborée sur ce qu’il a été dit des deux côtés. Le but du Club de débat à l’UdeS n’est pas de savoir qui a gagné. « C’est surtout de voir comment s’améliorer, comment mieux formuler ses arguments, comment mieux approcher l’argumentation pour être meilleur lors des compétitions. » 

Compétitions et tournois 

Parlant de compétitions, les collèges et les universités qui font partie de la Ligue de débat collégiale et universitaire (LiDUC) peuvent envoyer des délégations à s’inscrire à des compétitions qui ont lieu tout au long de l’année ; en tout, on en compte quatre ou cinq. Lors de ces compétitions, les personnes participantes peuvent débattre ou encore être juges.  

Il existe également des tournois internationaux où les gens peuvent se confronter entre pays dans des débats de style parlementaire. « On apprend la façon universelle de débattre, ça met les bases qui sont enseignées ailleurs aussi. On apprend à réfléchir, mais c’est également un art oratoire qu’on peut utiliser partout », explique Vincent Dieumegarde, étudiant à la Faculté de génie. 

Pour en apprendre davantage, tu peux visiter la page Facebook ou encore passer les voir à leur kiosque lors des journées de la rentrée. Tu peux également t’informer en écrivant à l’adresse clubdedebatudes@gmail.com ou sur Messenger. 


Crédits: Frédérique Richard

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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