Par Victor Dionne
Les élections municipales du 7 novembre prochain arrivent à grands pas. Au Collectif, nous avons décidé de faire le portrait des différents candidats qui se présentent dans la course à la mairie sherbrookoise. Le troisième aspirant, l’ancien ministre libéral Luc Fortin, a accepté de nous accorder une entrevue le 13 octobre dernier.
Au lendemain du débat organisé par la FEUS et le REMDUS, il nous a présenté les différents aspects de sa campagne, en plus de nous expliquer pourquoi il a finalement décidé de se présenter contre le maire sortant Steve Lussier et la cheffe de Sherbrooke Citoyen, Évelyne Beaudin.
Une décision importante
Après avoir soutenu à plusieurs reprises qu’il n’allait pas se présenter pour le poste de futur maire de Sherbrooke, M. Fortin a finalement annoncé, le 14 septembre dernier, sa candidature. Outre sa passion pour la politique et les services publics, l’ancien député provincial soutient qu’il est « important qu’il y ait une troisième option » dans cette campagne électorale. Le désistement de son ami Vincent Boutin au début septembre, auquel il donnait son appui, avait « alimenté une réflexion » chez lui. Ce départ a été un élément important dans la reconsidération de sa décision.
La question de la famille était aussi un facteur capital à considérer pour se lancer dans la joute. Comme il explique : « C’est vraiment une richesse d’avoir l’appui de sa famille, parce que c’est quand même difficile pour elle, il y a des compromis à faire. » Pour le candidat, l’accompagnement de sa famille dans l’aventure municipale était un argument « de taille » pour l’aider dans sa décision finale.
Les projets majeurs
La campagne de M. Fortin est très axée sur la qualité de vie à Sherbrooke. Dans ses mots : « En matière de service, il faut vraiment se démarquer parce que les autres villes mettent beaucoup d’énergie là-dedans. » Ce qu’il entend par là, c’est qu’il veut en offrir davantage en matière de culture, de sport, d’éducation, de sécurité, d’emplois, de transports en commun et de logement. De plus, il mentionne qu’il « faut se donner l’objectif d’avoir une plus grande rétention des étudiants universitaires » pour continuer à faire fleurir la ville.
S’il est élu, son premier cheval de bataille sera la situation Bitfarms. Il précise que : « la première demande de rencontre, le premier téléphone [qu’il a] à faire est à Benoit Charrette (ministre de l’Environnement) pour exposer la situation et pour lui demander une rencontre avec la population ».
En guise de mot de la fin, l’ex-ministre souligne que : « la relation entre la ville et l’Université est quelque chose de fondamental » et qu’il faut « raffermir les liens » avec de nouveaux projets et des partenariats. En faisant référence à l’axe principal de sa campagne, il souhaite agir en cette matière pour des enjeux qui touchent la population étudiante, comme les logements et le transport en commun.
Crédit photo @ Victor Dionne