Par Jasmine Godbout
En attendant les Jeux olympiques de Tokyo qui auront lieu cet été, pourquoi ne pas suivre les jeunes athlètes de 15 à 18 ans qui participent aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) ? Moins connu que son parent, cet événement est en pleine expansion comme le prouvent les chiffres et l’innovation cette année. Voici quelques explications pour comprendre ce rendez-vous sportif.
Les JOJ en chiffres
L’année 2020 débute avec la troisième édition hivernale des Jeux olympiques de la jeunesse, qui ont lieu du 9 au 22 janvier. Sa fréquence suit le même principe que les Jeux olympiques, qui ont lieu l’été et l’hiver en alternance aux deux ans. Les premiers JOJ ont eu lieu en 2010 et en 2012.
Près de 1880 athlètes représentent plus de 80 pays au JOJ cette année. De cela, 78 jeunes sont canadiens. Ils prennent part à 16 disciplines dans huit sports différents : le bobsleigh, le curling, la luge, le hockey sur glace, le patinage, le skeleton, le ski et le snowboard. Les Jeux se dérouleront sur 11 sites différents, dont la patinoire du lac Saint-Moritz et la seule piste de bobsleigh naturelle au monde, celle de Saint-Moritz-Celerina.
Nouveauté et distinction
De nouvelles épreuves s’ajoutent à celles déjà en place, comme le combiné nordique féminin de Freeski Big Air et Snowboard Big Air, luge double féminine. Dans certains sports, comme le curling, on a créé des épreuves mixtes, en s’assurant que l’équipe « respectera entièrement l’égalité des sexes, avec le même nombre d’athlètes masculins et féminins participants », souligne Équipe Canada.
En plus du hockey traditionnel, le hockey 3×3 s’ajoute à la liste. L’organisation encourage « l’intégration et le dialogue entre les cultures » en formant des équipes dans lesquelles les athlètes proviennent de nations différentes. Les trois joueurs en plus du gardien s’affrontent sur une plus petite surface de glace, placée dans la largeur de la patinoire.
Le ski alpinisme, qui se pratique en haute montagne, est aussi une nouvelle discipline présente au programme des JOJ. Elle se décline en trois épreuves, soit individuelle, sprint ou relais mixte, pour lesquelles la Suisse a remporté tous les titres cette année. Ce sport, qui rassemble des techniques de ski de fond, de ski alpin et d’alpinisme, comprend des ascensions et des descentes sur diverses distances de dénivelé. Déjà bien installé en Europe, le ski de haute montagne se mondialise. Qui sait si ce sport deviendra bientôt olympique ?
Résultats canadiens en bref
Après une semaine de compétition, le Canada est encore loin de sa 8e place du dernier hiver. Au curling mixte, la porte-drapeau canadienne, Lauren Rajala, et son équipe ont remporté une victoire contre la Russie. Le Canada a deux 4e places en patinage artistique, soit Aleksa Rakic au programme court et le couple formé de Brooke McIntosh et de Brandon Toste. Le Québécois Louis Latulippe a terminé 10e en ski slalom et Ema Chlepkova, de Calgary, a obtenu une 15e place (1 h 10 min 10 s 95/100) en ski alpinisme.
Crédit Photo @ Cheryl Rajaja