Par Catherine Foisy
Alexandre Faille
Rédacteur web pour TVA Nouvelles et TVA Sports
Alexandre a complété un DEC en journalisme au Cégep André-Laurendeau avant d’étudier à l’Université de Sherbrooke. Celui-ci avait déjà rédigé quelques articles avant de faire aller sa plume pour Le Collectif. Il se souvient d’ailleurs du tout petit et défunt journal étudiant de son Cégep Le point final pour lequel il a écrit à quelques reprises. Pour Le Collectif, ce dernier a d’abord contribué à titre de collaborateur pour la section culture pour ensuite devenir le chef de pupitre de la même section pendant deux sessions consécutives en 2013.
Alexandre, du plus loin qu’il se souvienne, a toujours souhaité devenir journaliste sportif. Mais comme tout bon journaliste sportif, celui-ci a couvert et couvre toujours d’ailleurs d’autres sphères. « Si tu n’es pas capable de voir plus loin que le score, tu ne fais pas du bon journalisme sportif. Une histoire sportive va toujours s’inscrire dans un cadre de société. »
Qu’aurait-il à dire à quelqu’un qui souhaiterait s’essayer au Collectif?
Sans hésitation, il répond « Go! ». Selon lui, toute personne souhaitant devenir journaliste devrait passer par le journal étudiant avant d’arriver dans la cour des grands. Pour lui, c’est l’occasion idéale de parfaire sa plume.
Pour lui, un bon journaliste est :
C’est quelqu’un qui va au-delà de la nouvelle, qui crée des débats. C’est aussi quelqu’un qui est capable de synthétiser des nouvelles. En ce qui concerne le journalisme sportif, il s’agit de quelqu’un capable de faire ressortir l’émotion. Pour lui, bien qu’il n’y ait pas de recette gagnante, un bon journaliste doit être curieux, et surtout faire preuve de rigueur dans son travail.
Jessica Lapinski,
Pupitre et chroniqueuse tennis au Journal de Montréal / auteure
Jessica, avant d’écrire son premier article pour Le Collectif qui portait sur les Jeux du Canada à Sherbrooke, écrivait déjà sur le net. Elle écrivait pour le site web fanatica.ca, un site de journalisme-citoyen dédié aux sports. Après avoir été collaboratrice lors d’une session, celle de l’hiver 2009, elle est devenue chef de pupitre de la section des sports (sans grande surprise) pendant trois sessions consécutives entre 2009 et 2010. Pour l’exercice de style qui en découle, Jessica aimait particulièrement rédiger des éditoriaux.
Aujourd’hui, elle tient les rênes de la carrière en journalisme sportif dont elle a toujours rêvé. Embauchée à la fin de ses études par l’Agence QMI, déjà, elle fut nommée pupitreuse web et journaliste aux sports avant de devenir chef des nouvelles sports, poste qu’elle a assumé pendant cinq années. « Cinq merveilleuses années très stimulantes », souligne-t-elle.
Qu’aurait-elle à dire à quelqu’un qui souhaiterait s’essayer au Collectif?
« C’est une belle école », mentionne-t-elle. Selon elle, travailler dans un journal étudiant pendant des études universitaires nous prépare à affronter les deadlines serrés. Dans les faits, le mariage entre les cours, le journal et l’emploi étudiant fait en sorte que l’agenda se remplit rapidement.
Pour elle, un bon journaliste est :
Selon elle, le bon journaliste sportif est curieux et humain. « Il faut poser les bonnes questions qui donneront les bonnes histoires, il faut respecter l’autre. Aussi, il faut être extrêmement rigoureux, le lecteur mérite un contenu de qualité et véridique. » Elle souligne aussi l’importance des vérifications des noms et des statistiques. « Surtout dans le domaine des sports, celles-ci comptent beaucoup. »
Sarah Saïdi
Journaliste au pupitre pour La Tribune
Son premier article pour Le Collectif, datant de 2007, portait sur une exposition de toiles au Centre d’arts La Nef dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs. Avant celui-ci, Sarah n’avait aucune expérience en journalisme. Visiblement, elle n’a pas eu froid aux yeux : quelques mois plus tard, elle était chef de pupitre culture, pour ensuite assumer les fonctions de rédactrice en chef adjointe, et finalement de rédactrice en chef à l’hiver 2009.
C’est à ce moment qu’elle a découvert le métier de journaliste, métier qu’elle aime particulièrement pour son mélange de rédaction et de terrain. Dès lors, son rêve était de devenir journaliste à La Tribune. Après avoir occupé plusieurs postes à la pige, stages et autres (Le Progrès, La Nouvelle, La Tribune), elle est arrivée à réaliser son rêve, ou du moins, son rêve de carrière, en plus de donner des charges de cours à l’Université. En 2013, elle quitte le milieu journalistique pour prendre un contrat à l’Université comme agente à la diffusion et à l’information. Lorsque celui-ci se termine, elle recommence comme journaliste pigiste pour le défunt hebdomadaire La Nouvelle. Aujourd’hui à temps partiel à La Tribune, elle est de retour sur les bancs scolaires : depuis la session d’automne 2015, elle est au doctorat en communication.
Qu’aurait-elle à dire à quelqu’un qui souhaiterait s’essayer au Collectif?
Elle répond : « Si Le Collectif est une excellente école de journalisme, il est aussi d’une importance primordiale de lire souvent les journaux pour bien saisir le style journalistique et être capable de le reproduire dans ses propres articles. »
Pour elle, un bon journaliste est:
Quelqu’un qui garde en tête qu’il n’écrit pas pour se mettre en valeur, mais bien dans le but d’informer le lecteur le plus justement possible. Selon elle, l’intérêt public doit toujours demeurer au centre des préoccupations du journaliste.
Pierre-Luc Trudel
Journaliste financier pour Conseiller et Avantages
Pierre-Luc a fait partie de l’équipe du Collectif de 2010 à 2013 : chef de pupitre société, culture, assistant-rédacteur et finalement rédacteur en chef, en plus de s’impliquer en tant que membre du conseil d’administration pendant plusieurs sessions. Tout un héritage pour quelqu’un qui n’avait aucune expérience en journalisme au départ! Son premier article était un éditorial portant sur les « caprices du maire Labeaume et la construction de l’amphithéâtre de Québec ». Ses plus grandes fiertés au Collectif demeurent les dossiers sur lesquels il a travaillé dans le cadre des élections fédérales de 2011 et des élections provinciales de 2012. Il fait également mention d’une entrevue avec le pianiste Vic Vogel.
Dès les dernières sessions de son bac, il envisageait une carrière dans le milieu journalistique. Son stage à La Tribune à l’été 2013, ayant été marquée de la tragédie de Lac-Mégantic et des Jeux du Canada à Sherbrooke, lui confirma ses intérêts. C’est donc comme pigiste à La Nouvelle qu’il a officiellement lancé sa carrière à l’extérieur du campus universitaire avant d’être embauché chez Rogers (qui détient les magazines d’affaires pour lesquels il est journaliste).
Qu’aurait-il à dire à quelqu’un qui souhaiterait s’essayer au Collectif?
Il répond : « Je lui dirais de ne pas hésiter, même s’il ne vise pas une carrière de journaliste. J’ai beaucoup appris au Collectif, et je me suis surtout bien amusé! »
Pour lui, un bon journaliste est :
Quelqu’un de curieux, qui se pose sans cesse des questions. « C’est aussi quelqu’un qui n’est pas aveuglé par ses convictions. Car à mon humble avis, l’objectivité journalistique existe réellement, même si elle n’est pas toujours facile à atteindre. »
Olivier Robichaud
Journaliste pour Le Courrier du Sud
Outre les quelques articles qu’il avait rédigés à partir de vieux communiqués de presse et de vieilles conférences de presse dans le cadre de son cours de journalisme de l’époque, Olivier a rédigé ses premiers articles traitant de nouvelles actuelles au Collectif. Il a débuté comme chef de pupitre campus à l’été 2009. L’été suivant (2010), il devenait directeur général, et ce, jusqu’en août 2012, à l’exception d’une session, celle de l’été 2011, où il a plutôt occupé le poste de rédacteur en chef. Il a bien aimé rédiger sur les nouvelles tarifications du transport en commun qui, rappelons-le, était gratuit jusqu’à la rentrée de 2010.
Il rêvait de créer un blogue pour suivre les mouvements sociaux du monde. Résultat, il quitte en 2012 vers le Mexique et le Chili afin de couvrir les grèves étudiantes mexicaines et chiliennes avant de se diriger vers une carrière un peu plus traditionnelle. Après plusieurs postes occupés au sein de différents journaux, il termine (pour l’instant) à l’hebdomadaire local de la Rive-Sud, Le Courrier du Sud où l’essentiel de ses affectations repose sur la couverture des nouvelles judiciaires, les faits divers et la politique municipale de Brossard.
Qu’aurait-il à dire à quelqu’un qui souhaiterait s’essayer au Collectif?
« Si tu veux être journaliste, ce qui compte c’est le travail sur le terrain, bien plus que les cours. C’est en se cassant la gueule qu’on apprend le métier. C’est comme ça qu’on développe son odorat pour les bonnes histoires et qu’on apprend ce qui est d’intérêt public et ce qui ne l’est pas. Il faut passer par un journal étudiant pour apprendre ces choses avant de pouvoir travailler de façon professionnelle. Si tu veux être journaliste, il faut passer par Le Collectif. »
Pour lui, un bon journaliste est :
Selon Olivier, l’entrevue, la rédaction et tout ce qui est plus technique sont des choses qu’on peut apprendre facilement. Pour ce qui est du reste, il faut être curieux et avoir un bon odorat. Il faut sentir la nouvelle. Il ira jusqu’à dire que c’est quasi un sixième sens de mettre le doigt sur une nouvelle intéressante, où plusieurs auraient passé tout près de cette bonne histoire. Par curieux, il explique : « Même si on ne sait pas nécessairement où aller chercher toute l’information, un journaliste curieux finira par l’apprendre. »
Kéven Breton
Blogueur pour Urbania et RDS, Chroniqueur pour C’est juste de la tv, Animateur de Ça me regarde
Kéven a fait ses premiers pas dans l’industrie du journalisme avec Le Collectif en 2010. Alors qu’il était à ses débuts collaborateur pour la section sport, il a ensuite couvert différents sujets dans le cadre d’un microstage de 3 crédits pour la section campus, il a occupé le poste de chef de pupitre culture pendant presque un an et demi, et enfin, il a assuré la rédaction en chef pendant un peu plus d’un an. Il a quitté Sherbrooke, comme Le Collectif, en 2013.
S’il aimait son expérience au journal, il ne savait pas encore qu’il souhaitait devenir journaliste. Il voyait Le Collectif davantage comme une manière de profiter du métier pendant qu’il en était possible. Après ses études en communication à l’Université de Sherbrooke, il a poursuivi en politique, un an, ici encore. Pendant cette année, il était à la pige pour l’hebdomadaire La Nouvelle, avant de rejoindre ses parents en Beauce où il a travaillé pour le quotidien de la région, EnBeauce.com. Par la suite, il a quitté pour l’Europe, pour ensuite prêter sa plume à Urbania où il écrivait sur les voyages. Finalement, il est revenu s’installer à Montréal et s’est lancé, par le fait même, dans de multiples projets.
Qu’aurait-il à dire à quelqu’un qui souhaiterait s’essayer au Collectif?
« C’est vraiment une belle place pour trouver sa plume, se faire les dents, se casser les dents et se lier d’amitié avec de belles personnes. C’est une belle expérience, et une belle porte d’entrée dans le monde journalistique. Pas juste pour apprendre à écrire, mais également pour apprendre à comprendre les répercussions du média dans une communauté. C’est une belle fenêtre sur la vie en société. »
Pour lui, un bon journaliste est :
Selon Kéven, un bon journaliste doit pouvoir humaniser les histoires, les faits. Un bon journaliste n’écrit pas, et ne devrait jamais écrire de manière égoïste.
Crédit photo © Sébastien St-Jean