Vos bonnes nouvelles environnementales #5  

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard 

La crise environnementale actuelle multiplie les mauvaises nouvelles climatiques, ce qui accentue l’écoanxiété chez bon nombre de personnes. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.   

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.  

Une immense aire marine protégée dans le Pacifique  

La plus grande aire marine protégée du Canada, qui s’étend sur plus de 133 000 kilomètres carrés, a été créée à environ 150 km au large de la côte ouest de l’île de Vancouver.  

La plus grande aire marine protégée du Canada a été créée à environ 150 km au large de la côte ouest de l’île de Vancouver. La zone s’étend sur plus de 133 000 kilomètres carrés. Il s’agit d’une superficie aussi large que celle de la réserve marine des Galapagos. Cette aire marine protégée sera cogérée par quatre Premières Nations, soit Haïda, Nuu-chah-nulth, Pacheedaht et Quatsino. 

Pêches et Océans Canada indique que le plancher océanique de cette aire marine possède des caractéristiques rares puisqu’il renferme au moins 47 monts sous-marins ainsi que la majorité des griffons hydrothermaux connus au Canada.  

Ces points névralgiques biologiques servent de pouponnière et d’abri à une faune marine remarquablement abondante et diversifiée, selon le ministère fédéral. C’est un immense pas pour la protection des océans du Canada.  

Le secteur avait été défini comme zone à protéger en 2017, selon le gouvernement fédéral, et petit à petit, des mesures pour prévenir certaines exploitations de pêche ont été mises en place. Ottawa a finalement signé un protocole d’entente avec des Premières Nations de la Colombie-Britannique, en 2023, pour la gestion conjointe de cette nouvelle aire de protection.   

Sa création est saluée par Ocean Networks Canada et Oceana Canada. C’est un élément clef pour s’assurer que les générations futures héritent d’un océan en bonne santé et pour empêcher la pêche de contact de fond et des déversements dans le secteur, tout en préservant ces forêts sous-marines centenaires.   

Passer de pâte à tarte à vodka pour réduire le gaspillage  

La distillerie Comont, à Bedford, réutilise des restes alimentaires afin de produire une vodka zéro déchet dans le but de réduire le gaspillage des grandes entreprises.   

Vanessa Cliche et Samuel Gaudette, les fondateurs de la distillerie Comont à Bedford, ont eu l’idée originale de produire une vodka avec des restes alimentaires. La vodka V.ZERO est née de tests de faisabilité avec des restes de produits inutilisés à l’épicerie, notamment des pains naans, des gâteaux, des tartes au sucre, etc., tout ce qui contient la quantité de sucre et d’amidon nécessaire à la fabrication de la boisson.   

Trois partenaires ont alors embarqué dans l’aventure en leur fournissant les matières organiques : Arctic Gardens, Nutrifrance et le Groupe St-Hubert, ce qui simplifie la récupération des aliments en question qui devaient finir à la poubelle. Ils reçoivent notamment des pommes de terre surgelées, des restes de pâte à biscuits et de tartes au sucre qu’ils envoient dans la cuve d’empâtage où seront convertis les sucres complexes en sucre simple pour que la levure puisse donner de l’alcool.   

En tout, ce sont quatre tonnes de matières organiques qui sont ainsi sauvées des sites d’enfouissement, ce qui produit 1200 bouteilles de vodka. Le développement a pris entre un an et demi et deux ans. Il a par ailleurs fallu convaincre les partenaires de la distillerie de lui faire parvenir leur stock, car il est plus facile pour une entreprise de tout envoyer dans les sites d’enfouissement que de mettre sur pause la chaîne de production.  

Une marche de santé et d’ensauvagement !  

Un chien ayant participé au projet de Railway Land Wildlife Trust.

Dans la ville de Lewes, dans l’est du Sussex, en Angleterre, on utilise des chiens domestiques afin d’ensauvager le territoire. L’initiative consiste à mobiliser les chiens en leur faisant porter des sacs perforés remplis de graines de fleurs sauvages. Au fur et à mesure que les chiens courent, les graines tombent au sol et s’ensemencent. Le but de cette initiative est d’imiter le comportement des loups avant leur extinction au Royaume-Uni dans les alentours de 1760. Avant cette date, les meutes parcouraient plus de 20 km par nuit et répandaient les fleurs sauvages puisque celles-ci s’agrippaient à la fourrure des loups et se dispersaient de cette façon, aidant donc à la biodiversité.   

Les chiens sont aussi une meilleure option puisqu’ils arpentent une plus grande distance que les humains et peuvent atteindre des endroits plus difficiles d’accès.  

Cette initiative provient d’un projet similaire mené au Chili en 2019. Deux femmes, épaulées de leurs trois chiens, ont replanté des graines de fleurs sauvages dans des zones de leur pays détruites par des incendies de forêt. De plus, le projet de Lewes de Railway Land Wildlife Trust, financé par Ouse Valley Climate Action, est le premier programme de ce genre au Royaume-Uni.  

Les promeneurs de chiens sont, bien entendu, invités à participer en récupérant un sac à dos pour chien contenant des graines auprès des membres du personnel !  

Copenhague se tourne vers le tourisme écologique 

Le jardin urbain Øens Have où il est possible de faire du bénévolat en échange d’un déjeuner végétarien gratuit. 

Un programme de récompense touristique, nommé CopenPay, vise à combiner le tourisme et le développement durable. En effet, depuis le 15 juillet dernier, chaque voyageur qui se déplace en vélo, qui prend le train ou qui nettoie des zones particulières, peut bénéficier de repas gratuits, de visites de musées ou même de location de kayak.  

Cette nouvelle forme de tourisme tend à créer une boucle de rétroaction positive dans laquelle les pratiques touristiques durables profitent à l’environnement et à l’expérience touristique. Les visiteurs deviennent donc plus conscients de leur impact sur l’environnement.  

Voici donc 4 des 24 attractions touristiques possibles en échange d’un petit geste pour l’environnement :   

  1. Fais du bénévolat dans le jardin urbain Øens Have et obtiens un déjeuner végétarien gratuit.  
  1. Ramasse les déchets dans la région de BaneGaarden et gagne un repas biologique gratuit.  
  1. Aide à garder le port propre en kayak et emprunte le kayak gratuitement.  
  1. Fais un nettoyage de plage et gagne un déjeuner à la Copenhagen surf School.  

Pour voir la liste complète des activités, clique ici !  


Source: Pêches et Océans Canada

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web | Website

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

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