Vos bonnes nouvelles environnementales #10 

Par Sarah Gendreau Simoneau et Frédérique Richard  

La crise environnementale actuelle accentue l’écoanxiété générale. Plusieurs études ont démontré le lien entre la consommation abusive de mauvaises nouvelles et la dépression, le stress et l’anxiété, rapporte Radio-Canada.  

Le Collectif a donc décidé de vous bombarder de quelques bonnes nouvelles concernant le climat, l’environnement et les innovations qui permettent la pérennité de notre chère planète.  

Des forêts de plus en plus en santé 

Le taux de déforestation en Amazonie atteint son plus bas niveau depuis 2018 

La déforestation en Amazonie a diminué de 50 % en 2023, comparée à 2022.

La déforestation en Amazonie, bien qu’elle demeure un sujet de préoccupation majeure, semble connaître une légère amélioration. Selon les dernières données disponibles, le taux de déforestation dans la région a atteint son plus bas niveau depuis six ans. Cette nouvelle offre un certain répit dans la lutte contre la destruction de l’un des écosystèmes les plus importants de la planète.  

La déforestation a diminué de 50 % en 2023, comparée à 2022, selon les données du ministère de l’environnement brésilien. En 2022, près de 10 000 km² de forêt ont été détruits, contre 5 000 km² en 2023.  

Cette diminution du taux de déforestation est une bonne nouvelle pour la planète. Elle témoigne des efforts déployés par les autorités brésiliennes et les organisations environnementales pour protéger cette précieuse forêt tropicale. Cependant, des milliers d’hectares de forêt sont encore perdus chaque année, ce qui représente un défi continu dans la lutte pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques. 

Le Costa Rica a régénéré des zones forestières couvrant plus de la moitié de son territoire 

Un programme de reforestation a été entrepris au Costa Rica ayant permis de replanter plus de la moitié des forêts du pays depuis les années 1980. 

En effet, au cours des 27 dernières années, les efforts soutenus du Costa Rica en matière de conservation et de restauration des écosystèmes forestiers ont permis cet exploit. Un programme de reforestation ambitieux a été entrepris, ayant permis de replanter plus de la moitié des forêts du pays depuis les années 1980. 

La régénération des zones forestières au Cota Rica est une avancée majeure pour la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques. Les forêts jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité en abritant une multitude d’espèces animales et végétales. De plus, elles agissent comme des puits de carbone, absorbant le dioxyde de carbone de l’atmosphère et contribuant ainsi à atténuer les effets du réchauffement.  

Cette réussite du Costa Rica montre également l’importance des politiques environnementales ambitieuses et des initiatives de reboisement. En investissant dans la conservation des forêts et en encourageant la participation citoyenne, le Costa Rica a démontré qu’il était possible de restaurer des écosystèmes dégradés et de promouvoir un développement durable. 

De plus, le pays s’est engagé à lutter contre les changements climatiques, atteignant la neutralité carbone dès 2019 et fixant un objectif de décarboner complètement son économie d’ici 2050. Cette stratégie à long terme démontre une détermination à prendre des mesures significatives pour atténuer les effets des changements. 

Aussi, le Costa Rica est un leader mondial dans l’utilisation des énergies renouvelables, avec 99 % de son électricité provenant de sources durables telles que l’hydroélectricité et l’énergie éolienne. Cette transition énergétique confirme son engagement envers un avenir écoresponsable. 

À bas les dates de péremption 

La Californie abolira, en juillet 2026, les dates de péremption des aliments afin de réduire le gaspillage alimentaire. 

La Californie sera le premier état aux États-Unis à interdire les dates de péremption sur ses produits. Cette loi, qui entrera en vigueur en juillet 2026, a pour but de réduire le gaspillage alimentaire ainsi que les émissions de gaz à effet de serre de l’état.  

Il est à noter qu’il existe près de 50 étiquettes différentes non réglementées et qui ne concernent pas la sécurité alimentaire. Ces affichages servent en premier lieu à guider les magasins afin qu’ils sachent à quel moment retirer un produit de leurs étagères. Cependant, cette pluralité d’étiquettes ne fait que mêler davantage la clientèle ayant de la difficulté à les lire. Vingt pour cent de ces affichages seraient responsables du gaspillage alimentaire aux États-Unis, faute de clarté. Ce qui équivaudrait à 6 millions de tonnes de nourriture non périmée jetées chaque année.  

Cette loi amènerait à changer les étiquettes nommées « À vendre avant le » et « Meilleur avant le » pour « Meilleur si consommé avant le » et « Consommé avant le ». Cette formulation permettrait donc aux épiceries à savoir à quel moment retirer leurs produits et d’éclairer les acheteurs quant à la date à laquelle la qualité des produits sera supérieure ainsi que le moment auquel un produit ne peut plus être ingéré. 

Les énergies renouvelables représenteront près de la moitié de la production mondiale d’ici 2030 

La moitié de la production mondiale proviendra des énergies renouvelables d’ici 2030. (AIE) 

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a produit un nouveau rapport en ce qui concerne l’évolution des énergies renouvelables d’ici 2030. Voici quelques faits qui en ressortent :  

  • en 2030, la Chine aura installé près de 60 % de l’énergie mondiale ; 
  • l’augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables sera possible grâce à leurs prix moins coûteux ; 
  • 5 500 gigawatts de capacité renouvelable seront ajoutés internationalement entre 2024 et 2030 (ce qui équivaudrait à trois fois la hausse faite entre 2017 et 2023) ; 
  • l’Inde aura le rythme de croissance le plus rapide ; 
  • l’énergie solaire représentera 80 % de l’augmentation grâce aux nouvelles grandes centrales solaires et au public installant des panneaux solaires sur leur maison et leur entreprise. 

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

Frédérique Richard
Infographiste et gestionnaire web | Website

Passionnée des sciences humaines, des arts visuels et de l’environnement, Frédérique, finissante au baccalauréat en communication appliquée, s’intéresse au design et aux médias d’informations. 

Infographiste, gestionnaire web et photographe pour Le Collectif, elle désire partager son art. 

Aimant s’impliquer au sein de la communauté étudiante, elle a effectué un stage auprès de la radio universitaire CFAK 88,3 et réalise présentement un microstage pour la Coopérative La Déraille. 

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