Par Lydia Santos
La rentrée est amorcée, la majorité d’entre vous est allée chercher l’agenda, vous avez survécu aux intégrations et aux files imposantes de la COOP étudiante pour payer vos livres (ou vous allez le faire sous peu, en espérant que celles-ci soient moins longues). Le stress et la frénésie retombent peu à peu…
Allez savoir pourquoi, mais la rentrée m’a toujours stressée, de différentes manières. Plus jeune, j’en étais malade! Au primaire, je changeais souvent d’école. Non pas parce que j’étais tannante, mais parce que mes parents devaient déménager pour leurs emplois. J’avais toujours peur de ne pas avoir d’amis, de me perdre dans les corridors ou de manger seule à la cafétéria. Puis avec le temps et la stabilité, la rentrée était devenue quelque chose de normal. Ma rentrée la plus marquante était celle de l’université. Je savais qu’enfin, j’allais terminer mes études et entrer pour de bon sur le marché du travail.
Même si je n’ai pas commencé mes études à l’Université de Sherbrooke, lorsque j’y suis arrivée, j’ai connu toute une rentrée! Je suis arrivée dans mon premier appartement, dans une nouvelle ville et dans une nouvelle école. Là, le niveau de stress a augmenté.
Alors, je pense à tous ceux et celles qui vivent sensiblement la même chose cet automne. Vous venez peut-être de Sherbrooke, des environs de Montréal, de Rimouski, ou vous êtes peut-être en échange étudiant… Peut-être que vous vous impliquez dans quelque chose qui vous passionne, que vous changez de programme, ou que vous commencez une maîtrise ou un doctorat.
Peu importe, cette rentrée marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau. Vous entamez le début, le milieu ou la fin de votre parcours en tant qu’universitaire. Vous vous dirigez vers votre futur! Tant de pression pour quelques années qui passent tellement vite…
Au Collectif, cette édition d’après-rentrée représente la « rentrée officielle » pour la majorité des chefs de pupitre et pour certains collaborateurs. C’est avec plaisir et avec les papillons au ventre que je commence cette aventure en tant que chef de pupitre campus et culture (en alternance avec Elena). Même si un jour nous nous sentons habitués et en confiance, il y a toujours un nouveau défi qui s’offre à nous : il faut saisir cette occasion et y aller à fond!
Allez savoir pourquoi, mais, en cette dernière année de baccalauréat, je m’ennuierai – quand même un peu – de chercher mes locaux, de faire la file pour les livres obligatoires et de manger seule (des fois) à la cafétéria.
Bienvenue sur le campus et bonne session!
Crédit photo © Université de Sherbrooke
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