Le 4 juillet
On commence en force avec Vance Joy. J’ai, personnellement, été dans les premières à acheter mon billet lorsque j’ai appris sa venue. Avant que Vance Joy ne rentre sur scène, SYNL a donné une très bonne performance alimentant et galvanisant la foule. Au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient et qu’on se rapprochait de l’entrée en scène de l’Australien, l’excitation était de plus en plus palpable. La foule était en communion avec l’artiste qui semble avoir été agréablement surpris de notre énergie en ce mardi soir sur les Grandes-Fourches. Chaque personne présente ce soir-là est tombée sous le charme de l’artiste avec sa prestation.
Le 5 juillet
Mention spéciale à Lisa Leblanc qui a enflammé la scène avec son nouvel album. Sur des rythmes endiablés de disco, ses chansons sont venues éveiller chez un public plus jeune la fièvre de la danse. Avec son accent acadien qui est venu réchauffer mon cœur en me rappelant ma famille du Nouveau-Brunswick, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un des moments phares du festival. Ensuite est venue une icône de la chanson québécoise, Robert Charlevoix. Il a alors réchauffé les cœurs frileux des générations plus âgées. Tout le monde y a trouvé son compte ce soir-là.
Le 6 juillet
C’était au tour du groupe The Autralian Pink Floyd Show, qui, avec ses lumières et ses effets spéciaux, ainsi que ces reprises musicales du célèbre groupe, a su impressionner le public. Le chanteur qui reprenait les tubes était à la hauteur, ce qui a contribué au succès de cette soirée.
Le 7 juillet
Notre habitué de Sherbrooke, Frank Electric a échauffé la foule suivie par Portugal The Man. Une collection impressionnante d’instruments a dû être installée en prenant un peu plus de temps que prévu avant que le groupe vedette ne vienne performer. Mais les fans étaient déchainés et ravis du moment passé.
Le 8 juillet
La scène s’est électrisée sous la musique rock. Personnellement, The Sheepdogs a été une découverte très intéressante puisque je me suis surprise à réécouter leurs chansons après leur prestation. Aux allures hippies avec un soupçon de rock, ce groupe provenant de Saskatoon avait un charisme magnétique. Un spectacle à la fois coloré et vivifiant, qui nous transportait à une autre époque. C’était un réel plaisir que de les voir sur scène. Également, j’ai été très impressionné par le talent à la guitare de l’artiste Erja Lyytinen. Une vraie rockeuse qui s’est donnée à fond sur scène.
Tout au long de la semaine, divers artistes performaient gratuitement aux adresses coup de cœur de Wellington offrant une chance à tous de profiter des festivités. C’est ainsi que j’ai pu assister au face-à-face de deux icônes incontournables du Blues : Carl Tramblay et Jim Zeller. Le Sherblues & folk est un moment privilégié qui nous permet de constater le pouvoir rassembleur de la musique. La particularité de ce festival est le sentiment familier qu’elle procure. Comme une grande fête de voisinage, je me suis surprise à croiser des visages amicaux à chacune des soirées.
Crédit image @Vince Mo Photo
Elizabeth Gagné
Étudiante à la maîtrise en histoire, Elizabeth a toujours été passionnée par les arts et la culture. Travaillant de pair avec ses collègues depuis 2022 à promouvoir le programme des Passeurs culturels à la faculté d’éducation, elle travaille également depuis un an au Centre culturel de l’Université de Sherbrooke. Intriguée par tout ce qui nous rend profondément humains, elle souhaite élargir et approfondir le sens de la culture en proposant des articles parfois hors normes.