Programmation du Festival du cinéma du monde de Sherbrooke 

Par Jérémy Savard  

Le Festival du cinéma du monde de Sherbrooke (FCMS) tiendra sa 11e édition du 9 au 14 avril prochain, avec 80 projections et 15 événements déployés dans 8 lieux à travers la ville. Le FCMS vous propose une sélection de films issus de 35 pays, ainsi qu’une programmation diversifiée qui invite aux rencontres, à la découverte et à l’inspiration. 

Sa mission 

Le FCMS contribue à la vitalité du milieu cinématographique en région, en partageant la passion du septième art, en offrant un lieu d’échange et une vitrine aux cinéastes pour la diffusion de leurs œuvres. Cette vision est parfaitement exprimée par Catherine Viau, Directrice de la programmation : « Nous, on cherche une petite place pour dire, il y a autre chose qui existe à côté. Puis, il y a plein de créateurs partout dans le monde qui ont aussi des propositions à nous faire pour nous faire réfléchir et nous donner parfois des raisons d’espérer ». Cette nouvelle édition s’inscrit donc comme une occasion de faire le plein d’émotions, de se frapper à des œuvres et de réfléchir à des visions différentes.  

Programmation 

Le festival débutera avec la projection du film québécois Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles, de Lyne Charlebois, mettant en vedette Alexandre Goyette, Mylène Mackay, Rachel Graton, Francis Ducharme et Sylvie Moreau. Ce film, inspiré librement des échanges épistolaires entre le frère et botaniste Marie-Victorin et la botaniste Marcelle Gauvreau, se veut touchant et intime, explorant les désirs humains et la biologie sans tabou.  

Un autre film qui peut sembler sortir des sentiers battus est le film d’animation Le Garçon et le Héron, des studios Ghibli et du réalisateur japonais Hayao Miyazaki. Récompensé par l’Oscar du meilleur film d’animation, ce film aborde avec sensibilité la difficile question du deuil, tout en ayant une animation caractéristique du Studio Ghibli. Ne manquez pas non plus Goodland, où dans une terre rude et hostile, un prêtre danois du 19e siècle entreprend un périple à travers l’Islande pour ériger une église, plongeant ainsi dans un voyage impitoyable qui le confronte inévitablement à la mort. Dans une scène mémorable, le temps implacable et la désagrégation des corps sont mis en relief dans un plan zénithal saisissant. Le festival se clôturera avec la projection de Une année difficile, une comédie française d’Éric Toledano et Olivier Nakache, qui aborde des sujets souvent lourds et affligeants, comme le surendettement et la crise climatique, de manière légère, rafraîchissante et paradoxale. Ces films présentés ne représentent qu’un échantillon de la riche sélection du FCMS, comme l’a souligné le président du jury, Pierre Curzi. « C’est un privilège de pouvoir découvrir une telle diversité. » 

Pour voir la programmation complète.  

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