Par Roxanne Blais
Franchement humaine et comique, Maude Landry nous a rencontré lundi passé à l’occasion de son futur passage à la salle Maurice-O’Bready. L’humoriste y livrera un spectacle complètement gratuit pour les étudiants de l’UdeS le 28 octobre prochain. Sacrée découverte de l’année en 2018, elle vous invite à « décrocher » l’espace d’une soirée dans son univers près des gens et aux fragrances frisant agréablement l’absurde.
It’s a match!
Lundi prochain, l’humoriste Maude Landry lance un rendez-vous à Sherbrooke au Centre culturel : du gros fun ! Au menu, une artiste éclatée et acclamée dont le personnage aux airs pragmatiques permet la création d’une absurdité comique agréablement rafraichissante.
Un très grand #sherbylove se dégageait dans son discours par rapport au public de Sherbrooke qu’elle décrit comme respectueux et éveillé, il ne fait aucun doute qu’elle appréhende très positivement l’événement. À l’occasion de ce rendez-vous, elle nous a ainsi assuré avec son habituel humour de pince-sans-rire qu’elle vous accueillera en grande pompe : « Je vais avoir les cheveux propres ! » Le spectacle se veut une discussion entre elle et les gens qui ont choisi de lui offrir leur soirée. Lors de sa prestation, il y a des lignes directrices qui lui servent de patron, mais, selon cette ancienne improvisatrice théâtrale, c’est essentiel d’être à l’écoute et de s’adapter à chaque public pour favoriser une discussion optimale entre les deux parties.
Du gros fun non genré
C’est en rencontrant des artistes comme Maude Landry que l’on peut démentir les préjugés : l’humour, c’est mixte. Même si la parité n’est pas encore atteinte dans le milieu et que selon son expérience l’ouverture du public pour les femmes est encore différente, tranquillement on voit de plus en plus des Maude Landry, des Katherine Levac et des Rosalie Vaillancourt se tailler intelligemment une place sur la scène publique en compagnie de leur collègue masculin. L’interviewée cultive par ailleurs une admiration pour le travail de ses collègues féminines d’ici et d’ailleurs, en particulier Sarah Silverman, l’humoriste controversée américaine, qui l’inspire grandement. Ainsi, humblement, Maude construit une expérience considérable derrière sa cravate colorée.
Une ouverture qui fait du bien
Malgré l’inégalité constatée, une belle solidarité entre humoristes et non pas la concurrence semble mise de l’avant dans ses réponses. En humour, on s’écoute, on se donne des conseils et on échange des blagues : « On a le souci au Québec de ne pas copier les autres humoristes, on ne veut pas se faire dire que nos jokes ressemblent à celles d’un autre. Donc, je pense qu’il y a une communication interne qui se fait. »
Ne manque pas Maude Landry à la salle Maurice-O’Bready le 28 novembre prochain. Si tu es un étudiant, présente-toi au bureau de la FEUS ou du REMDUS pour obtenir ton billet gratuit. Tu veux en savoir plus ? Retrouve notre entrevue vidéo avec Maude sur la page Instagram du Centre culturel.
Bon spectacle !