Par Mathieu Bouchard Racine
L’improvisation est issue des premières années de théâtre, au temps où l’écriture venait de naître. Cependant, le match d’improvisation théâtrale est typiquement québécois, un héritage de Robert Gravel et Bruno Lombardo en 1977. C’est justement dans un contexte d’improvisation que plusieurs humoristes spécialistes en la matière se sont affrontés dans un jeu filmé, disponible sur Prime vidéo.
La version québécoise de Lol qui rira le dernier est désormais publique dans son entièreté sur la plateforme d’Amazon. Cette émission comptant déjà des sorties au Mexique, en Australie, en Europe et au Canada, pour ne nommer que ces pays, l’édition québécoise s’est avérée un succès incontesté. De quoi convaincre les abonnés du temps des Fêtes de poursuivre leur engagement avec Amazon pour voir plusieurs humoristes du Québec faire rire dans nos petits écrans.
Dix humoristes, dont l’improvisation est une expertise bien acquise, se sont prêtés au jeu, dont l’objectif est de ne pas décrocher et de faire décrocher les autres. Plusieurs étoiles de la LNI y ont pris part, notamment Laurent Paquin, Arnaud Soly, Yves P. Pelettier et Édith Cochrane. La popularité de Rachid Badouri, Mathieu Dufour, Virginie Fortin, Marie-Lyn Joncas, Christine Morency et Richardson Zéphir a mené vers une distribution de dix candidatures très compétitives. On peut également mentionner l’apparition d’autres artistes, qui ont présenté des numéros comiques, dans l’objectif de faire apparaître un décrochage. Dominique Paquet, Réal Béland et Mona de Grenoble ont apporté leur grain de sel pour ajouter du piquant comique à l’émission.
Un concept original
Chacun des candidats avait droit à un numéro écrit, le reste se faisait dans le feu de l’action. En tant qu’animateur, Patrick Huard se chargeait de veiller à ce qu’aucun décrochage n’apparaisse sur une caméra. Après deux délits de rire, c’était l’éviction officielle du concurrent. Un simple sourire de satisfaction suffit pour sonner l’alarme du décrochage pour soustraire les gens dans la course. Les humoristes ont su résister à des moments très drôles, alors que de simples blagues de routine ont éliminé des concurrents. La personne victorieuse se voyait recevoir un montant de 100 000 $ à remettre à la fondation de son choix. Un temps de six heures est-il suffisant pour éliminer neuf joueurs de la compétition ? Des moments de fragilité ont mené vers une vague d’élimination, mais le sang-froid était acquis pour plusieurs, qui ont su garder leur sérieux dans des moments impossibles.
Même si les candidats étaient un bien mauvais public entre eux, des moments de fous rires ont certainement sorti dans les résidences de l’auditoire. Ces experts de l’humour savent transformer une blague de pet classique en véritable piège à décrochage. Mais attention, il ne faut pas se faire prendre à son propre piège, car il est aussi probable de mener les autres au décrochage que de rire à son propre moment de gloire. Jeux de regards, déguisements, chansons improvisées, jeux de rôles, numéros écrits, toutes les méthodes ont été empruntées pour la requête du rire. Maintenant, laquelle de ces candidatures saura rire en dernier et avoir l’appellation du « Robot sans âme » ?
Crédit image @Prime Video