Par Émilie Lalonde
Il y a quelques semaines, un article paraissait sur le site Internet du Collectif concernant le groupe Solidarité étudiante contre les oléoducs. Depuis, les actions du groupe se sont multipliées tout comme le nombre de ses participants et participantes.
L’équipe du Collectif s’est entretenue avec Maude Benoît-Charbonneau, membre du comité Solidarité étudiante contre les oléoducs et étudiante en droit, afin de faire le constat de ces premières semaines d’activités. Il faut dire que le mouvement a officiellement été lancé le 9 février dernier, alors que trois vigiles se déroulaient sur le campus. C’est donc à 12 h 30 au débarcadère des autobus que la journée a débuté. Une seconde vigile a ensuite eu lieu à 13 h devant la bibliothèque principale. Finalement, c’est au coup de 18 h 30 à la Faculté de sciences que le comité s’est rassemblé à un 5@8 pour la dernière action. Le thème de l’événement était justement « Contre les oléoducs ».
Maude mentionne que la population étudiante a bien accueilli leur présence et que les gens curieux ne se gênaient pas du tout pour poser leurs questions. Le but du comité est évidemment de sensibiliser les étudiants et étudiantes. Toutefois, l’objectif principal demeure de pousser l’Université à prendre un engagement ferme contre les oléoducs. Il est d’autant plus important de poser des actions maintenant, puisque la course au rectorat se déroule jusqu’au premier juin prochain. Les candidats (il n’y a que des hommes) doivent connaître l’opinion de ces jeunes engagés.
Des vigiles seront donc organisées à tous les neuf du mois. Dans le futur, il faut aussi s’attendre à la publication d’un manifeste impliquant des étudiants et étudiantes de toutes les facultés. Maude affirme que l’Université est un bon milieu pour se rencontrer et pour échanger. C’est pourquoi il est propice à la création de mouvements. La communauté universitaire a également à cœur les enjeux sociétaux.
Crédit photo © Solidarité étudiante