Par Martine Dallaire
Le Regroupement des étudiants à la maîtrise (REMDUS) est en attente d’une approbation de la part de la vice-rectrice aux études pour le dépôt de sa candidature, auprès du Ministère de la Famille, d’un projet de halte-garderie sur le campus, mais celle-ci démontre de sérieuses réticences face au projet.
Une ressource additionnelle pour les parents sur le campus principal
Le projet de halte-garderie vise essentiellement à répondre à un besoin criant en matière de services de garde, pour les parents étudiants. Ceux-ci sont souvent soumis à des horaires atypiques auxquels les installations actuelles ne peuvent répondre.
Le scénario prévoit que des installations projetées accueilleraient des enfants d’âges préscolaire et scolaire, selon des horaires atypiques, et surtout, flexibles. Les parents pourraient bénéficier d’une subvention et, de ce fait, assumer des coûts journaliers de seulement 8,50 $. De même, il serait possible d’y envoyer son enfant pour une période d’une demi-journée seulement. Les installations pourraient recevoir jusqu’à 80 enfants.
Une approche prudente de la part de l’UdeS
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, la probabilité que l’institution endosse le projet était plutôt faible, mais d’autres solutions pourraient être envisagées. Rappelons que le CPE Tout-petit, Toute-petite ouvrira prochainement une deuxième installation qui créera 80 places additionnelles en milieu de garde. De même, la direction souhaite avant tout, obtenir un meilleur portrait de la situation, compte tenu du projet des maternelles 4 ans qui sera mis en place par le gouvernement Legault.
Cela dit, afin que le REMDUS puisse aller de l’avant avec le dépôt de sa candidature auprès du Ministère de la famille, l’Université de Sherbrooke doit déposer une lettre d’intention auprès de ce dernier. La date limite de dépôt auprès du ministère est fixée au 20 juin prochain.
Des investissements importants de la part du REMDUS
Le REMDUS a déjà investi la somme de 50 000 $, dont près de 50 % de la somme a été affectée en honoraires de consultation auprès de spécialistes pour la confection du projet. De plus, une cotisation étudiante au soutien du projet, et ce, pour la durée de l’hypothèque, a été acceptée par les membres du regroupement. Un engagement additionnel de la part de l’association étudiante consistant en un prêt sans intérêt d’une valeur maximale de 350 000 $ permettrait au projet d’absorber des dépenses d’immobilisations.