Sauver la biodiversité avec Ruche Campus 

Par Sarah Gendreau Simoneau 

Ruche Campus sensibilise au bien-être des abeilles et transforme le miel et la cire d’abeille récoltés sur le campus en plusieurs produits tels de la bière ou des baumes à lèvres. 

Savais-tu que des ruches sont installées sur le terrain du Campus principal, où des abeilles fabriquent du miel? Avec le regroupement étudiant Ruche Campus, il est possible pour les membres de la communauté universitaire de s’impliquer pour le bien-être des abeilles, de la biodiversité et de la transformation de produits issus du travail de ces insectes.  

Ce sont en tout trois ruches qui sont en place derrière le Centre sportif. Cependant, deux d’entre elles n’ont pas survécu à l’hiver 2024. Mégane Simoneau, étudiante en environnement et membre de Ruche Campus, explique que des experts sont en train d’analyser pourquoi les ruches n’ont pas résisté à la saison froide. « Il y a deux possibilités pour le moment. C’est soit un parasite, le varroa, qui s’attaque aux abeilles, ou encore une mauvaise ventilation qui a fait entrer trop d’humidité dans les ruches. »  

Les filtres de celle qui a survécu ont été changés afin d’assurer une meilleure circulation d’air. Éventuellement, quand les experts auront décelé la problématique, de nouvelles ruches remplaceront celles qui ont péri. Ce n’est pas le premier problème rencontré par le regroupement. À l’été 2023, le miel a été difficile à récolter puisque c’était trop humide. « Il était encore bon à la consommation pour en faire des recettes, par exemple, mais on ne pouvait pas le distribuer », déplore Mégane.  

Ruche Campus vend son miel en plus de faire l’entretien des ruches. Les membres s’assurent que le produit est conforme aux exigences du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) afin de le mettre en pot ensuite. « On le récolte au printemps, à l’été et à l’automne puis on le vend à la cafétéria principale, surtout. » 

Diversité des comités  

Au sein même de Ruche Campus, qui existe depuis 2014 à l’Université de Sherbrooke, plusieurs comités œuvrent pour faire connaître les abeilles et aider à la sensibilisation face aux pollinisateurs parce qu’ils jouent un rôle crucial pour la biodiversité.  

Les membres de Ruche Campus peuvent s’impliquer dans le comité apicole, donc travailler directement avec les apiculteurs aux ruches, à l’entretien de celles-ci et à la récolte du miel. Le comité fermentation, quant à lui, utilise le miel pour en faire des produits comestibles comme du kombucha ou encore de la bière. Sherbroue et l’Usine-école Siboire ont d’ailleurs été approchés pour l’élaboration d’une bière au miel.  

Tu peux aussi collaborer au comité transformation qui exploite la cire d’abeille pour en faire, par exemple, des baumes à lèvres, des crèmes ou des emballages réutilisables. Cette activité se déroule au moins une fois par session. Le comité éducation, quant à lui, permet et de donner de l’information en tenant, entre autres, des ateliers de sensibilisation et d’éducation aux enfants.  

Finalement, les gens qui s’impliquent dans le comité conservation sèment des graines de plantes indigènes sur le terrain de l’Université qui vont aider les pollinisateurs, au printemps, à se nourrir et à augmenter la diversité de la flore. D’ailleurs, beaucoup de recherches ont été faites pour comprendre quelles plantes sont efficaces à ces fins, où aller chercher les semences et trouver le bon rapport qualité-prix. Dans les années à venir, tout en poursuivant ses recherches, le comité conservation tentera d’élargir la zone d’ensemencement. 

Tu souhaites devenir membre ? Tu peux manifester ton intérêt par Messenger sur Facebook où un participant t’expliquera la procédure. Tu veux t’impliquer dans la gestion d’un comité ? Au début de la session, une annonce est faite par Ruche Campus pour le recrutement au sein du conseil exécutif. 

Crédits: Frédérique Richard

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

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