Par Daphnée Blais
Vous croyez peut-être qu’entretenir un potager est une tâche trop exigeante pour vous. Détrompez-vous ! Ce passe-temps est en réalité bien plus simple qu’il n’y parait, surtout lorsqu’on est accompagné par une équipe motivée comme celle du Jardin Collectif de l’Université de Sherbrooke (UdeS).
Toujours pas convaincus ? Voici une réfutation des excuses principales qui vous écarte de ce divertissement merveilleux.
Excuse nº1 : « Jardiner est une perte de temps »
Le jardinage a plusieurs effets positifs sur la santé : il permet de diminuer le stress, de rester en forme, de combattre la sédentarité, de socialiser, de promouvoir une alimentation saine, d’avoir accès à des aliments frais et biologiques, d’atténuer les changements climatiques, de minimiser les déchets plastiques, d’acquérir de nouvelles connaissances, de préserver la biodiversité, de découvrir des plantes indigènes, de lutter contre le déclin des pollinisateurs, de limiter le gaspillage alimentaire, de réduire la démence et d’autres troubles de santé mentale, de rencontrer de nouvelles personnes accueillantes et de faire des économies. Combien d’activités peuvent en faire autant ?
Excuse nº2 : « Je n’aime pas jardiner »
Si ce que vous souhaitez le plus dans votre vie est le bonheur et la santé, alors vous aimerez jardiner. En effet, il a été prouvé scientifiquement que ce loisir améliore le bien-être mental et physique. En fait, jardiner, c’est mettre de côté tout le stress et les tracas du quotidien pour se laisser saisir par une foule d’émotions agréables : l’anticipation, l’émerveillement devant le miracle de la vie, la joie, le sentiment d’appartenance, la satisfaction personnelle, et plus encore. Bref, cette activité mérite d’être tentée.
Excuse nº3 : « Je n’ai pas le pouce vert »
Personne ne naît avec le pouce vert, il s’agit simplement d’une compétence à développer. Certaines personnes y arrivent plus facilement que d’autres, mais n’importe qui peut, avec un peu de patience et de pratique, acquérir les bases nécessaires pour entretenir un potager viable. De plus, si vous n’avez absolument aucune connaissance en jardinage, le Jardin Collectif de l’UdeS est l’endroit parfait pour apprendre.
Excuse nº4 : « Je n’ai pas d’endroit où jardiner »
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas nécessaire de posséder un terrain pour profiter des bienfaits du jardinage. En fait, un simple pot sur le bord d’une fenêtre éclairée suffit pour faire pousser des fleurs, des fines herbes ou même certains légumes. De plus, si vous souhaitez davantage mettre les mains à la terre et profiter du beau temps, il est possible de trouver, un peu partout au Québec, des jardins collectifs ou communautaires ouverts à la population, dont le Jardin Collectif de l’UdeS.
Il serait possible de poursuivre cet argumentaire sur plusieurs pages, mais rien ne vaut l’expérience. D’ailleurs, participer à une séance de jardinage du Jardin Collectif est totalement gratuit et ne vous engage à rien. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Pour plus d’informations sur les activités et rencontres à venir, suivez la page Facebook du regroupement.
Source: Jardin Collectif de l’Université de Sherbrooke