Par Sarah Gendreau Simoneau
C’est inévitable, la circulation sur le Campus principal augmente considérablement dès le début de la session d’automne, ce qui entraîne congestion routière aux heures de pointe et pression accrue sur les parcs de stationnement. Pourquoi alors ne pas allier santé physique, environnement et tranquillité d’esprit en optant pour des solutions de mobilité active ?
Parmi les enjeux de la rentrée 2024 à prévoir, notons que de la mi-août à la fin septembre, en plus de la congestion, certains stationnements seront en partie fermés pour cause de travaux ou d’activités. Des travaux routiers dans la Ville de Sherbrooke et la circulation dense aux abords du Campus principal n’aideront pas. C’est pourquoi il est essentiel de choisir le bon moyen de transport pour s’y rendre.
Plusieurs options sont disponibles. Pensons notamment aux stationnements incitatifs, aux sentiers piétonniers sécurisés, au libre accès au transport en commun pour la communauté étudiante, aux infrastructures cyclistes, au programme de mobilité active, à l’autopartage, au programme de covoiturage, aux tarifs avantageux de transport interurbain et au programme de parrainage, notamment, qui sont tous des moyens que bon nombre de personnes empruntent chaque jour.
Les classiques
Autant pour la communauté étudiante, qui bénéficie d’un libre accès au transport en commun sur présentation de la carte étudiante, que pour les membres du personnel qui peuvent profiter du programme d’accès au transport en commun pour le personnel de l’Université de Sherbrooke (UdeS), l’autobus reste un classique de la mobilité durable.
Si vous habitez tout près de l’université, lorsque le temps le permet, marcher dans les sentiers aménagés menant au Campus principal est une bonne façon de joindre l’utile à l’agréable et de profiter de la nature sherbrookoise.
Certaines personnes enfourchent leur vélo et pédalent presque tous les jours pour venir s’instruire ou travailler. Hiver comme été, ces mordus économisent sur le stationnement, sur le gaz, sur les assurances et sur l’usure qu’entraîne l’utilisation fréquente de la voiture, en plus d’être en excellente forme physique.
Des moyens originaux
Alexis Brousseau, conseiller en marketing au Centre culturel, a pris l’habitude de courir une fois par semaine lors de la belle saison entre le Campus principal et son domicile, situé à 9 km de l’université. « C’est vraiment le fun de voir, avec ma montre connectée, à quel point mes efforts m’ont permis de sauver une certaine quantité de carbone juste en me déplaçant de façon active. »
Jade Lussier, commis aux affaires académiques au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE), quant à elle, utilise une fois par semaine son kayak pour venir à l’UdeS, de mai à septembre.
Elle utilise une mini remorque pour transporter son kayak avant de le mettre à l’eau. Elle fait un peu de portage pour ensuite pagayer jusqu’au parc Lucien-Blanchard, où elle attache son embarcation avant de prendre un autobus qui l’emmène au campus. « C’est une excellente thérapie. Je me sens très choyée d’avoir la chance de pouvoir le faire, alors j’en profite chaque fois pour apprécier pleinement ma sortie. Les journées au bureau commencent si bien après une promenade en kayak », mentionne-t-elle.
Crédits: Michel Caron
Sarah Gendreau Simoneau
Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.
Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous!