Par Josiane Demers
Le 10 mai dernier, l’établissement d’enseignement supérieur sherbrookois s’est vu décerner un prestigieux prix national au congrès de l’Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU). L’UdeS devient alors la première université canadienne à obtenir un tel honneur en matière de santé organisationnelle.
Depuis 2018, l’Université s’affaire à développer un indice de santé organisationnelle afin d’assurer l’épanouissement de sa communauté étudiante et professionnelle. Pour cela, elle évalue, tous les deux ans, les éléments mis en place pour favoriser l’environnement offert à l’ensemble des personnes sur les trois campus. La clé d’un bon indice de santé organisationnelle : un équilibre entre le travail, les études et la vie personnelle.
La santé organisationnelle, c’est quoi ?
L’Université de Sherbrooke explique que « La santé organisationnelle se compose des éléments de l’environnement de travail et d’études qui contribuent au développement et à l’épanouissement, autant individuel que collectif. Le climat de travail et d’études, la culture organisationnelle et les pratiques de gestion en font notamment partie. »
Utiliser des données probantes pour définir le niveau de « bonheur » des gens n’est pas une mince tâche. Il faut trouver les éléments qui permettront d’arriver à des conclusions précises. C’est le défi de toute recherche dans le domaine des sciences humaines.
L’indice de santé organisationnelle l’UdeS a été développé en observant des indices ayant déjà fait leurs preuves comme le Canadian Index of Wellbeing et le Bhutan’s Gross National Happiness Index. L’établissement d’enseignement a formé un comité stratégique composé de membres étudiants, de membres du personnel afin de déterminer les indicateurs les plus susceptibles de donner l’heure juste.
Ce sont six domaines qui ont été retenus afin de mesurer le « bonheur » de notre belle communauté : la santé (santé psychologique, santé physique et saines habitudes de vie), l’emploi du temps, l’environnement de travail et d’études, les pratiques de gestion, l’Éducation (développement de compétences, carrière) et l’équité, diversité et inclusion.
Mais concrètement ?
Certaines personnes évoluant sur l’un des campus depuis plusieurs années ont probablement remarqué que plusieurs initiatives contribuent à leur bien-être sans même savoir qu’il s’agit d’un ensemble de mesures réfléchies.
Effectivement, les espaces verts se multiplient, les murs des tunnels affichent des œuvres d’art et les activités telles que le yoga ou la marche sont de plus en plus offertes. Toutes les facultés des trois campus participent à cette santé organisationnelle. De plus, on observe dans plusieurs facultés l’ajout d’aides à la vie étudiante (AVE) « qui appuient les personnes étudiantes sur les plans personnel, universitaire et professionnel en leur offrant un soutien ponctuel et confidentiel ».
En soutenant la santé physique et psychologique du personnel et de la communauté étudiante à travers des initiatives novatrices et en offrant un environnement convivial, l’Université de Sherbrooke compte bien se démarquer en santé organisationnelle pour les années à suivre.
*Toutes les informations sont tirées de publications sur le site internet de l’Université de Sherbrooke
Crédit image @Michel Caron