Par Elena Naggiar
En mars 2017, l’Université de Sherbrooke sera l’hôte de la 21e édition des Jeux de la communication. Le comité organisateur (CO) annonçait, plus tôt ce mois-ci, son implication dans la campagne « Sans oui, c’est non! » Le Collectif s’est entretenu avec la présidente du comité organisateur, Stéphanie Boucher.
Les Jeux de la communication (JDLC), c’est quoi exactement? Il s’agit d’une compétition interuniversitaire qui rassemble 300 universitaires à travers la province où les gens peuvent élargir leur réseau de contacts dans l’univers des communications tout en testant leurs compétences dans différentes disciplines du domaine.
Le 15 septembre dernier, le comité organisateur annonçait son implication dans le mouvement « Sans oui, c’est non! » Pourquoi s’impliquer dans la campagne?
« À la suite de la controverse de l’Université du Québec en Outaouais, le CO a pris la peine de rencontrer toutes les chefferies dans le but de faire plus de sensibilisation au niveau des violences à caractère sexuel et de l’égalité des sexes. La décision de s’impliquer dans le mouvement a été unanime au sein du comité; les gens connaissent la campagne ‘‘Sans oui, c’est non!’’ C’est un sujet d’actualité qui aide les Québécois à comprendre davantage l’enjeu des violences à caractère sexuel sur les campus.
Puisque le mouvement n’est pas une entité en soi, mais qu’il agit plutôt en tant que point d’appui pour les établissements, les associations étudiantes et les diverses organisations universitaires, le CO accomplit ses efforts de sensibilisation par l’entremise des sept universités participantes à la compétition en mars prochain. »
Quelles actions concrètes allez-vous entreprendre pour prévenir les violences à caractère sexuel dans le cadre de la promotion des JDLC?
« On vit à travers les différentes chefferies, puisque l’on veut que la visibilité soit concentrée sur les délégations. Après tout, la compétition universitaire existe pour les délégués, pour qu’ils apprennent et mettent à profit leurs talents. Chaque chefferie devra, d’ici la tenue de jeux, réaliser une activité de sensibilisation face aux violences à caractère sexuel. La prévention peut se faire par l’entremise d’une conférence, d’ateliers participatifs, de la création de dépliants informatifs ou d’une journée de sensibilisation sur leur campus respectif. »
En tant que finissante de l’Université de Sherbrooke et en tant qu’ancienne déléguée de la délégation sherbrookoise, sens-tu une certaine fébrilité à l’égard de l’organisation des JDLC sur ton ancien campus ?
« Être présidente du comité organisateur est pour moi la suite logique du parcours. J’ai été déléguée à deux reprises, chef de délégation, marraine et maintenant j’organise la compétition qui m’a suivie tout au long de mon chemin universitaire. Je suis fébrile à l’idée de faire connaître l’esprit de Sherbrooke aux autres délégations. J’ai hâte que les gens voient les ressources de Sherbrooke dans le domaine des communications. Il y a ici un réseau de professionnels très passionnés et très impliqués : nouvelles, radio, publicité et télévision, les communications vibrent à Sherbrooke! Je veux surtout faire rayonner le sherbylove au sein des universités participantes et redonner aux autres l’incroyable expérience que j’ai vécue à l’université. »
Selon toi, qu’est-ce qui forge un bon délégué? As-tu un conseil à donner aux futurs délégués ?
« Soyez motivés à apprendre et à dépasser vos limites! Votre motivation bercera votre amélioration dans votre épreuve : les résultats seront à la hauteur de votre implication et de vos efforts. Soyez prêts à vous investir et à sortir de votre zone de confort, puis voyez les communications non pas comme un métier, mais bien comme une passion! Finalement, n’arrêtez jamais de donner votre maximum et immergez-vous dans les jeux, dépassez-vous professionnellement et personnellement, mais surtout allez vers les gens, élargissez votre réseau et investissez-vous. »
Crédit photo © JDLC
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