Les droits des animaux, de plus en plus reconnus 

Par Sarah Gendreau Simoneau 

Chaque année, le Comité du droit animalier organise une activité de zoothérapie pour les membres de la communauté étudiante de l’UdeS.  

Qui n’aime pas un minimum les animaux dans la vie? Ces petits êtres qui ne demandent qu’à être aimés et bien traités ont une place toute spéciale à l’Université de Sherbrooke grâce au Comité du droit animalier.  

Le regroupement, qui existe depuis une dizaine d’années, est ouvert à toute la communauté étudiante, même s’il s’agit d’une question de droit. 

« Forcément, ça attire plus les gens de droit, puisqu’on étudie ça, mais n’importe qui peut faire partie du comité ou participer à nos activités », explique Sofiane Poirier, étudiante à la maîtrise en droit et politiques de la santé et membre du comité.  

En tout, ce sont généralement six postes qui sont ouverts dans le comité. « On essaie de sensibiliser tout le monde à la cause en partageant du contenu et nos activités sur nos réseaux sociaux. On organise au moins deux ou trois conférences par année sur le droit animalier. » 

En plus, le comité met sur pieds, chaque année vers la fin de la session d’hiver, une activité de zoothérapie où des thérapeutes viennent avec des chiens qui pourront se faire flatter et jouer avec les membres de la communauté étudiante. 

Plusieurs autres activités sont offertes par le comité. « On est allés visiter le Sanctuaire des animaux de ferme de l’Estrie (SAFE), la SPA de l’Estrie aussi, on essaie d’en connaître le plus possible sur les animaux et leurs droits puis de faire de la sensibilisation. » 

Un début ardu 

Au départ, le comité du droit animalier s’est formé grâce à des étudiants en droit qui s’intéressaient tellement au droit animalier qu’ils avaient envie de le faire reconnaître. « Encore aujourd’hui, c’est un domaine peu exploité et assez émergent juridiquement parlant, alors imaginez ce que c’était il y a dix ans », s’exclame Sofiane Poirier. 

Parce que selon elle, à l’époque, les gens ne comprenaient pas l’intérêt d’avoir un comité pour les droits des animaux. Le comité a d’ailleurs fait intégrer un cours de droit animalier, optionnel, qui se donne depuis deux ans au baccalauréat en droit. 

« On a aussi des activités cliniques avec Droit animalier Québec. Bref, c’est de plus en plus reconnu, même si ça reste compliqué », mentionne l’étudiante de droit, ajoutant que le droit animalier touche autant au droit civil, au droit municipal, au droit criminel et au droit administratif. 

Le regroupement fait également des partenariats avec d’autres OBNL. Le comité a d’ailleurs écrit un guide en droits animaliers, l’an dernier, pour la maison pour personnes itinérantes Benoît-Laure à Montréal qui avait comme objectif de créer des logements qui acceptent les animaux. 

Si tu veux en savoir plus sur le droit animalier ou encore sur les activités prévues cette année par le comité, rends-toi sur leur page Facebook ou encore sur leur page Instagram


Crédits: Comité du droit animalier

Sarah Gendreau Simoneau
Rédactrice en chef et directrice volet production, auparavant cheffe de pupitre SPORT ET BIEN-ÊTRE at journal Le Collectif | Website

Passionnée par tout ce qui touche les médias, Sarah a effectué deux stages au sein du quotidien La Tribune comme journaliste durant son cursus scolaire, en plus d’y avoir œuvré en tant que pigiste durant plusieurs mois. Auparavant cheffe de pupitre pour la section Sports et bien-être du journal, et maintenant rédactrice en chef, elle est fière de mettre sa touche personnelle dans ce média de qualité de l’Université de Sherbrooke depuis mai 2021.  

Elle s’efforce, avec sa curiosité légendaire, de dénicher les meilleurs sujets diversifiés pour vous! 

Scroll to Top