Biodiversité Québec : mieux comprendre la faune et la flore de la province

Par Clara Prévosto

Saviez-vous que l’Université de Sherbrooke (UdeS) fait partie des trois instigateurs dans la création d’un système unique en son genre connu sous le nom de Biodiversité Québec? Plus particulièrement, c’est le professeur au Département de biologie Dominique Gravel qui a contribué de façon importante au développement de ce projet.

Comme son nom l’indique, Biodiversité Québec vise à fournir un portrait de la biodiversité, tant de la faune que de la flore, à travers toute la province du Québec. Cette initiative permettra d’observer et d’analyser les fluctuations qui surviennent par rapport à la diversité des espèces à travers le temps. La banque de données utilisées dans ce système est assemblée à partir de plusieurs sources d’information, qu’elles soient publiques ou privées. Les données proviennent soit du gouvernement du Québec, des scientifiques, de la science citoyenne ou bien des nombreux partenaires soutenant ce projet.

Le portail de Biodiversité Québec a été mis en place pour qu’il puisse être accessible et utile à toute la population. En effet, tout le monde peut facilement visionner l’ensemble des données recueillies à travers une carte interactive facile d’utilisation et il est aussi possible de les télécharger au besoin. Cela signifie qu’il vous est donc possible de découvrir toutes les espèces de plantes ou d’animaux retrouvées près de chez vous. Cet outil veille aussi à aider les décideurs et décideuses ainsi que les gestionnaires de territoire dans la pratique de leur fonction, en leur fournissant un portrait complet de la situation actuelle.  

La science citoyenne

Une des forces de Biodiversité Québec siège entre autres dans l’effort collectif, comme souligné sur son site. En effet, pour que ce système puisse enregistrer 21 millions d’observations, il ne peut pas seulement se limiter aux données gouvernementales ou de recherche. De plus, financer des inventaires terrain sur l’ensemble du territoire serait coûteux et s’éterniserait sur plusieurs années. Pour contrer ces problèmes, les développeurs de cet outil ont donc eu la bonne idée d’utiliser les données disponibles par l’entremise de la science citoyenne, aussi appelée science participative.

À travers des applications mobiles, telles que iNaturalist, Seek et eBird, n’importe qui est maintenant capable de répertorier et de partager les différentes espèces qu’il rencontre sur son chemin. C’est donc grâce aux citoyens que la collecte de données est facilitée et maximisée. En plus, les informations se retrouvant sur ces applications peuvent souvent être vérifiées et confirmées par d’autres utilisateurs experts. La science citoyenne est certainement un moyen révolutionnaire de mener des études qui encourage pleinement la participation de toute la population.

Si vous êtes intéressés à contribuer au suivi de Biodiversité Québec ou à simplement pratiquer davantage la science citoyenne, voici une liste non exhaustive de différents programmes vous le permettant : Abeilles Citoyennes, Chauve-souris aux abris, eBird, iNaturalist, Mission monarch, Projet Carapace, Projet Sentinelle (pour les espèces exotiques), Seek…


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