Souligner l’implication avec le Défi de l’engagement étudiant 

Par Gabrielle Goyet 

La période de mise en candidature pour le Défi de l’engagement étudiant 2023 est officiellement lancée, et ce jusqu’au 18 janvier prochain. L’objectif? Reconnaître et valoriser l’implication étudiante sous toutes ses formes. Portrait de cette tradition de l’Université de Sherbrooke (UdeS) qui perdure depuis près de 40 ans. 

Le Défi de l’engagement étudiant est un concours annuel où l’implication étudiante est récompensée par une remise de bourses et de mentions honorifiques. Cette reconnaissance institutionnalisée par l’UdeS s’adresse aussi bien aux projets qu’aux individus. La remise des honneurs se déroule normalement en mars, où une dizaine de personnes lauréates sont couronnées pour leurs efforts.  

Cette année, les récompenses sont regroupées en six grandes catégories, soit la polyvalence, la constance, l’audace, la solidarité, le développement durable, et l’égalité, la diversité et l’inclusion (EDI). Pour les individus, la nomination doit obligatoirement être faite par les pairs, tandis que les projets et les regroupements étudiants peuvent s’autosélectionner. Le répertoire est très vaste : cela peut inclure des initiatives telles que l’organisation d’événements, la création de balados, la fondation de nouveaux groupes, ou tout simplement l’existence d’un regroupement qui perdure au fil des ans. 

L’apport des Services à la vie étudiante 

L’équipe des Services à la vie étudiante (SVE) est très impliquée dans le projet, croyant fermement en son importance. Parmi les personnes engagées, Émilie Toussaint assure la visibilité du Défi de l’engagement étudiant en tant que conseillère en communications. Il s’agit d’un élément clé pour faire connaître l’événement, s’assurer d’obtenir des mises en candidature et générer de l’engouement. Pierre McCann est également investi dans l’élaboration du concours à titre de coordonnateur à l’engagement étudiant. 

Pour elle et lui, le Défi de l’engagement étudiant est un événement clé pour la reconnaissance de l’implication : « c’est un moment pour les personnes et les projets étudiants, pour les mettre en valeur », avance Mme Toussaint. L’ampleur de l’événement justifie l’emballement, sachant que le Défi est un concours institutionnel de l’université, qui recoupe tous les niveaux et toutes les facultés. « Au-delà de l’argent, du certificat, c’est vraiment une belle tape dans le dos qui motive les gens à continuer de s’impliquer au cours de leur parcours académique », ajoute Pierre McCann. 

Une fois la période de mise en candidature terminée, un comité de sélection est mandaté d’analyser les dossiers. Parmi ses rangs, on retrouve notamment Nicole Dufresne, secrétaire de faculté à la retraite, Jean Goulet, l’ex-vice-recteur aux ressources humaines, en plus de quelques membres du Service à la vie étudiante. M. McCann mentionne toutefois que la tâche n’est pas chose simple : « on doit faire des choix déchirants, les projets et les individus sont tous très impliqués et leur engagement mérite d’être souligné ». 

« Tout au long de l’année, les services à la vie étudiante sont bien placés pour faire une veille pour identifier d’éventuelles candidatures pour le Défi de l’engagement étudiant », souligne-t-il. En effet, les SVE sont appelés par leurs fonctions à côtoyer les associations étudiantes que sont la FEUS et le REMDUS, mais aussi les associations étudiantes facultaires. Ce dernier relate notamment avoir découvert plusieurs projets exceptionnels dans le cadre de ses fonctions.  

Parallèlement, le Défi permet aussi de faire connaître les ressources qui sont disponibles pour les projets étudiants, notamment le Fonds d’appui à l’engagement étudiant (FAEÉ) qui se spécialise dans l’appui financier. Ce fonds permet de financer de superbes projets, renforçant les liens entre les SVE et la communauté étudiante. En siégeant au comité du FAEÉ, M. McCann a d’ailleurs découvert des personnes très impressionnantes : « Les gens ne sont pas nécessairement conscients d’à quel point ils sont engagés et du nombre d’heures qu’ils dévouent à leur projet », ajoute-t-il. 

Des prix qui résonnent 

L’an dernier, Myriam Arès s’est vu décerner le prix solidarité lors du Défi de l’engagement 2021. L’étudiante de médecine a reçu cette reconnaissance en raison, entre autres, de son implication auprès des Grands frères et Grandes sœurs de l’Estrie et de sa contribution à la plateforme éducationnelle [M] édSex. Elle a également contribué à plusieurs projets au cœur de sa faculté depuis son arrivée à l’UdeS.  

Lorsque questionnée sur la signification de cette reconnaissance à ses yeux, Myriam Arès témoigne : « Je me suis sentie très appréciée et privilégiée de recevoir cette reconnaissance l’an dernier. C’était d’autant plus significatif pour moi, puisque le prix était le résultat d’une nomination par mes collègues, ce qui m’a fait vraiment chaud au cœur ». Celle-ci a également tiré des apprentissages de ce prix : « J’ai utilisé cette opportunité pour être fière de mes engagements, mais surtout pour prendre conscience de la chance que j’ai d’avoir d’excellents modèles de rôle dans ma vie qui me motivent à m’impliquer dans ma communauté, en plus d’avoir le privilège de pouvoir le faire. Je retire beaucoup de ces implications ! », souligne-t-elle. 

Comme formulé par le coordonnateur à l’engagement étudiant, le Défi de l’engagement est un réel coup de pouce pour les personnes impliquées. Mme Arès est d’accord avec cette affirmation : « Le prix solidarité m’a en effet motivée à continuer de m’impliquer, puisqu’il confirme que mes implications peuvent avoir un impact sur ma communauté. Aussi, c’était vraiment une belle occasion de partager avec d’autres personnes étudiantes qui sont aussi impliquées et d’être inspirée par ce qu’elles font ! » 

Des perspectives intéressantes 

Une chose est certaine, c’est que le Défi de l’engagement étudiant est là pour demeurer. Comme en témoigne Pierre McCann : « Pour avoir vécu seulement une fois l’événement, j’ai tout de suite ressenti un grand enthousiasme, tant par le nombre de candidatures, que par les commentaires reçus de la part des étudiants ». Sa collègue Émilie Toussaint appuie aussi ses dires : « L’événement ne peut que grossir et prendre de l’envergure dans les prochaines années, à mon avis ». 

Pour célébrer l’engagement étudiant, le Défi de cette année culminera avec une cérémonie, prévue le 22 mars prochain à partir de 16 h. L’ensemble des candidatures soumises y sera présenté et les personnes lauréates seront désignées. Jocelyne Faucher, la vice-rectrice à la vie étudiante, et le directeur général des SVE, Luc Sauvé, seront présents. Une consommation ainsi que des petites bouchées seront offertes aux personnes présentes. 

« N’hésitez surtout pas à nominer quelqu’un de votre entourage qui rayonne par ses implications ou qui contribue à son milieu d’une quelconque façon », relance Pierre McCann. Il n’est pas trop tard : vous avez jusqu’au 18 janvier pour vous lancer !  

Description photo: 

Raphaëlle Ferreira et Nour El Akkad, étudiantes en médecine, Myriam Arès, récipiendaire, et Jocelyne Faucher, vice-rectrice à la vie étudiante. 


Crédit image @Université de Sherbrooke

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