La Preuve à l’image : quatre finalistes de l’UdeS se démarquent

Par Nicolas Dionne

Dans le cadre du concours annuel organisé par l’Acfas, cinq étudiants de l’Université de Sherbrooke sont finalistes parmi les vingt.

Autrement appelé l’Association canadienne-française pour l’amélioration des sciences, l’Acfas est un organisme à but non lucratif contribuant à l’avancement des sciences au Québec, dans la francophonie canadienne et sur la scène francophone internationale. Fondé en 1913, cet organisme est un puissant vecteur de démocratisation et de communication scientifique. L’association valorise les chercheuses et chercheurs de toutes les disciplines, ainsi que l’excellence en recherche.

« Voir la science par l’autre bout, à partir de l’image et non des mots »

En vigueur depuis 2010, le concours La Preuve à l’image est dédié aux photos issues de recherches scientifiques dans tous les domaines de la connaissance. L’exercice encourage les chercheurs à vulgariser leur recherche d’une autre façon qu’avec les mots. En tout, l’édition 2022 récompensera cinq images parmi les vingt finalistes : trois prix du jury, parrainés par le CRSNG, un prix du jury Humains-Nature, parrainé par Espace pour la vie et un prix du public Découverte, parrainé par Radio-Canada.

La Faculté des lettres et sciences humaines et la Faculté des sciences à l’honneur

Des cinq personnes issues de l’UdeS, deux d’entre elles sont étudiantes prédoctorales en géomatique appliquée de la Faculté des lettres et sciences humaines et deux autres sont étudiantes prédoctorales en biologie de la Faculté des sciences.

Nommée Mars tire son chapeau à l’Arctique, la photo d’Éloïse Brassard montre des glaciers entourés de formations rocheuses (en fausses couleurs) sur l’Île Axel Heiberg au Nunavut. La chercheuse en géomatique appliquée analyse les sols de ces glaciers et tente de repérer par images satellites la trace d’un biomarqueur qui peut conserver des traces de vie et qu’on retrouve également sur Mars.

La chercheuse en biologie Rachel Bergeron présente Mouflon, bourgeon et collation, une photo représentant un mouflon d’Amérique vivant dans la région de Ram Mountain, en Alberta. Rachel s’intéresse particulièrement à la survie et à la reproduction de l’animal en analysant notamment les conséquences des changements climatiques et les effets des conditions environnementales sur leur naissance.

Avec À la lueur des cimes, Bastien Vandendaele, étudiant prédoctoral en géomatique appliquée oriente ses recherches sur les arbres avec l’aide d’un lidar mobile portatif. Cet appareil utilise les ondes lumineuses émises par un laser pour reconstituer chaque tronc et chaque branche par l’assemblage de millions de points, offrant mille et une données pour l’inventaire forestier de la communauté scientifique.

En étudiant les champignons, Joey Chamard et Jonathan Rondeau-Leclaire, étudiants prédoctoraux en biologie, nous montrent les bienfaits des champignons mycorhiziens sur les populations d’arbres indigènes avec leur photo Alliances souterraines. Ces derniers entretiennent une relation symbiotique qui confère à leurs hôtes un apport en minéraux, favorise leur productivité et atténue les stress environnementaux.

Les résultats du concours seront annoncés à la fin septembre. La population se voit le luxe de voter pour le prix du public Découverte. La date limite pour participer est le 25 septembre.


Crédit image @UdeS

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