Par Mireille Vachon
La huitième collecte de poésie de Sherbrooke prend la parole (SPLP) est lancée. Cette année, l’organisation a mis la ville de Sherbrooke au cœur de la thématique afin de favoriser la participation estrienne. Les poètes de la région pourront donc se laisser inspirer par le thème Forêt urbaine jusqu’au 14 février.
Bien que le festival inclue les poètes de tous les horizons, l’objectif est de mettre à l’honneur les talents sherbrookois et estriens, c’est pourquoi l’équipe a décidé de mettre Sherbrooke au cœur du choix de la thématique.
« Tous les ans, on fait appel à nos fans pour trouver des idées. On leur demande sur quel sujet ils aimeraient écrire, puis ils font leurs propositions sur nos réseaux sociaux », explique LEM, responsable des relations de presse pour SPLP.
Cette année, l’organisation a reçu plus de 90 propositions pour décrire Sherbrooke. « Le choix a été difficile. On a commencé par éliminer les thèmes généraux, comme accueillant ou généreux, car ils peuvent représenter beaucoup de villes », soutient l’artiste franco-québécoise.
Le thème Forêt urbaine est pour sa part ressorti à plusieurs reprises. « Ça représente Sherbrooke à merveille et c’est très actuel. On peut penser notamment à la marche pour la protection des boisés qui a eu lieu il y a quelques mois. On s’est dit que de mettre cette thématique au cœur de notre collecte serait un bel hommage à toutes les forêts sherbrookoises et estriennes », ajoute LEM.
Le grand nombre de propositions reçues a forcé l’équipe à repousser le début de la collecte de décembre à janvier, car le processus de décision a pris plus de temps. « Finalement, ça nous arrange, car nos autres événements, comme l’exposition multidisciplinaire, la soirée de poésie vivante et le parcours de poésie, ont été reportés du printemps à l’été l’an dernier en raison de la pandémie. C’est donc parfait pour le nouveau calendrier! » s’enchante-t-elle.
Appel à la communauté étudiante
Aux étudiantes et étudiants de l’Université de Sherbrooke, LEM conseille de ne pas hésiter à soumettre un texte. « On n’attend pas nécessairement des poèmes en vers. On ne veut pas nécessairement du Rimbaud. Ce qu’on cherche, c’est la poésie intérieure des gens, peu importe sa forme : dialogue, théâtre, nouvelle, lettre… On veut déceler la poésie dans tout ce qui nous entoure. »
Sherbrooke prend la parole accepte la poésie écrite par des artistes de tous les âges et tous les milieux sociaux, pourvu qu’il n’y ait pas de discrimination ni d’incitation à la violence. « On ne juge aucun poème, on est juste ravi de voir de nouvelles plumes rejoindre notre événement! » se réjouit-elle.
La personne gagnante se verra remettre un prix offert par le journal de rue de l’Estrie et aura la chance d’être publiée dans le journal et d’accorder une entrevue à l’équipe.
Vous souhaitez éveiller le poète en vous? Vous avez jusqu’à la Saint-Valentin pour soumettre une œuvre. Pour plus d’informations sur les consignes et l’inscription, consultez les comptes Facebook et Instagram de Sherbrooke prend la parole.
Crédit image @ Sherbrooke prend la parole